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La cuisine des Délices
Une nouvelle déco et une carte toujours aussi appétissante...
Le chef, Régis Mongin, m'a séduit mes papilles à chacun de mes passages, mais aussi au talent de Matthieu Boré et de Cécile, lors des soirées Jazz qui sont, il faut le dire, assez exceptionnelles !
A vos fourchettes, et surtout dépéchez vous de réserver pour les soirées Jazz du Jeudi c'est souvent complet !
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Cécile, ancienne patronne du restaurant "chez elle" aux Halles, vous accueille dans un cadre de bistrot d'antan pour y déguster une cuisine gastronomique de marché, inventive, moderne et pleine de saveurs.
La salle toute en longueur se divise en deux espaces.
A l'entrée, on découvre un vrai décor de bistrot d'époque revisité, avec son grand comptoir de bar, ses tables et chaises en bois, ses murs gris-bistre et son mobilier rouge "chic", c'est beau, c'est neuf, car la déco viens juste d'être refaite ! |
 Déco de bistrot mais cuisine moderne ! |
 Tables bien dréssées |
En allant vers le fond, on découvre une nouvelle salle à la déco plus épurée, gardant une certaine ambiance du passé avec ses grands miroirs, ses banquettes rouges à haut dossier et son carrelage bariolé.
Des photos de nus des années 30 complètent le décor... et de multiples lampes à basse tension éclairent joliment la salle.
Le midi, le restaurant attire une large clientèle d'affaire des sociétés environnantes.
Le soir, on y retrouve une clientèle faite d'amateurs éclairés venus goûter la cuisine du chef et des nombreux touristes gourmets à la recherche des charmes parisiens.
Dommage qu'il n'y ait pas une ambiance musicale jazzy ou assortie aux photos (années folles), cela complèterait l'ambiance à la perfection... |
Aux commande des cuisines on trouve un chef de talent : Régis Mongin
Entré en apprentissage à 16 ans, après une préparation du concours du meilleur apprenti de France et avoir parcouru le monde, il travaille avec Michel Lorrain à la Côte St Jacques, aux Jardins de Bagatelles, fait l'ouverture du Why not avec Geoffroy Maillard, et prend ses fonctions de chef "Chez Cécile" après avoir travaillé au Bristol sous la direction d'Eric Fréchon. |
Côté cuisine, les recettes se montrent convaincantes !
La carte change très régulièrement selon le marché et les idées du chef qui gère de bout en bout sa cuisine.
Vous pouvez d'ailleurs découvrir les plats du jour en ligne sur le site officiel du restaurant.
C'est notre septième ou huitième passage chez Cécile depuis son ouverture et les talents du chef ne cessent de s'affirmer.
Sur la carte de fin d'été 2009 nous avons pu déguster en entrée le Tartare de magret de canard frais et fumé à la mangue, assaisonné à la thaïlandaise, taboulé au quinoa et chips de riz au saté.
Les petites chips de riz au saté sont croustillantes à souhait, le savant mélange du magret et de la mangue donne un accord très agréable en bouche, l'assaisonnement est reussit et la fraicheur apportée par la menthe et le quinoa est vivifiante ! |
 Les présentations sont soignées |
Autre très bonne entrée, le Sablé au parmesan et son caviar d'aubergines, poivrons rouges confits et tempura de filets d'anchois au sel.
Le best seller de l'été a été sans conteste les Nems de gambas, légumes et gingembre, feuilles de romaine et sauce soja au sésame : Croustillants, légers et plein de saveurs.
Sur la carte d'Autonne, vous pourrez découvrir :
- l'Œuf mollet frit et son tartare de saumon frais à la ciboulette,
- l'«Arenkha» et son écrasé de pommes de terre aux herbes et citron, écume de hareng fumé,
- ou encore la Ballotine de volaille fermière, foie gras et magret de canard au vin jaune, roquette et toast de pain de campagne. |
 Des recettes très bistronomiques |
En plat, le Pavé de lieu "au plat", tétragone mi-cuite à l'huile d'olive et citron, condiments au curry de Madras et piquillos.
Le charnu morceau de poisson à la chair blanche immaculée est d'une cuisson parfaite...
Mais l'accompagnement attire notre curiosité, la tétragone cornu, un légume oublié qui est proche de l'épinard, mais qui révèle des saveurs plus subtiles et offre une texture moins fibreuse, un délice !
Un joli soin est apporté à la présentation des plats, géométrie et couleur séduisent au premier coup do'eil...
Très bonne note également pour les Noix de Saint-Jacques poêlées, accompagné de sa semoule parfumée à l'orange et réglisse, vinaigrette miel et coriandre garnie.
Les noix sont bien dorées et délicatement cuites, la vinaigrette est particulièrement reussite... et la semoule parfumée est un délice.
Le Faux filet de boeuf "Angus Aberdeen" roulé en tournedos et sa pomme darphin farcie aux échalotes, miroir au porto et cassis est aussi une bonne option pour les amateurs de viande rouge.
Sur la carte d'autonne, on notera l'arrivée du Risotto aux légumes frais, la Pluma de porc ibérique laquée au miel épicé (mmmm !), mousseline de patate douce et poêlée de golden ou encore le Tournedos de julienne bretonne aux champignons, fine purée de racines et céleri rave.
Notre seul regret serait que c'est tellement bon qu'on aimerait en avoir un peu plus dans l'assiette... donc il faudra se résoudre à être plus gourmet que gourmand... |
Un autre grand point fort de cette table sont les desserts.
Le jeune chef est vraiment talentueux.
Il crée des desserts simples mais vraiment raffinés comme le Sabayon glacé au thé vert matcha de Fujiyama et son élixir de framboises et framboises fraîches ! C'est frais, délicat et l'elixir de framboise à l'acidité délicate est superbe.
Un coup de coeur également pour le Croustillant au miel de châtaignier et sa mousse légère au lait d'amandes, marmelade d'abricots frais au romarin.
Sur la nouvelle carte, le festival de douceurs autonnales embaume les suggestions avec le Gaspacho de poires à la cannelle et son croustillant Bourdaloue, et le généreux Mille-feuille au pralin et chocolat noir Guanaja pour deux personnes ! |
 Le Millefeuille pour deux, quelle bonne idée ! |
La carte des vins est présentée sur un grand carnet à spirales joliment nommé "cahier de cave", qui est mis à jour, à l'ancienne... en barrant les vins qui ne sont plus renouvelés.
Classés par régions, le choix est large en gamme, allant de 18 à 135€.
Un service au verre ou en pot est aussi proposé.
Nous avons dégusté un Chassagne montrachet 2002 qui a été fort apprécié. |
 Les soirées du Jeudi soir affichent toujours complet ! |
Le service est impeccable avec ce qu'il faut de style et de détente.
Un accueil très "Parisien", souriant et efficace.
L'ambiance est festive le jeudi avec une vraie soirée Jazz, pour les amateurs de musiques populaires américaines des années 50 (The US fifties songs), le concert qui est organisé en soirée est un must !
On y retrouve Cécile au micro, accompagné d'un talentueux artiste au piano (Matthieu Boré) qui réalisent en duo un spectacle Jazz étonnant.
Particulièrement appréciés par une clientèle hétérogène.
Piano, guitare, saxo, chanteuse, ça vibre, ça chante, ça claque des doigts, ça bat de la semelle, bref, ça vit !
Vous pouvez consulter le programme des soirées sur le site officiel. |
Avec un menu variant tous les jours à 29 à 35€ midi et soir, le rapport qualité/prix est assuré.
La soirée Jazz du Jeudi commence à 21h00 et propose un menu dégustation en 4 plats pour 45€ (Hors boissons).
Pour découvrir tous les talents du chef, un menu dégustation en sept services à 59€ vous réserve plein de surprises ! |
Testé par Pascal
Chez Cécile
17, rue Vignon - 8ème
Tel : 01-42-66-46-39
Metro : Madeleine
Ouvert du Lundi au Samedi de 12h30 à 14h30
et de 19h30 à 22h30
(Fermé le Samedi midi)
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