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Restaurant Brasserie à Paris Comme Cochons

Le restaurant des copains

Drôle de nom pour un drôle de restaurant !
Un décor de brasserie typiquement parisienne, des soirée jazz et salsa, des expos d'artistes...
Et surtout, une cuisine généreuse et bien réalisée, servie avec le sourire et le rire diabolique d'Arnaud !
C’est sur une bien belle maison que trois petits cochons, Alain, Jean-Philippe et Arnaud veillent depuis l’été 2005.
Et avec leur dynamisme et leur équipe sympathique, il faudrait plus d’un souffle de vent pour les faire frémir !

De l’extérieur, le regard n’est pas particulièrement attiré : la façade de brasserie reste assez banale et c’est bien dommage car une pause gourmande dans ce lieu sympathique est fort agréable.
C’est essentiellement dans la salle du fond que tout se passe…

Pour rejoindre votre table, il vous faudra passer devant la cuisine ouverte qui vous révèle tous ses secrets : « Ici, rien à cacher, le client voit comment son plat est préparé ! ».

Vous vous installez tranquillement et déjà votre regard est happé par les murs couverts de tableaux.
Terrasse et salle ré-habillés selon les saisons
Le décor végétal est très agréable...
La terrasse couverte en hiver bien chaufée
Chaque mois, le restaurant accueille une nouvelle exposition choisie par le chef cuisinier.

Près des fenêtres donnant sur la rue, de jolis pots en terre sont disposés.
Les couleurs rouge/ocre/jaune qui rappellent uns bastide méditerranéenne inspirent au calme.

Et pourtant, c’est un voyage mouvementé au pays des saveurs que vous vous apprêtez à faire !
Jean-Michel, le chef cuisinier vous entraîne dans une bien belle ballade.

L’apéritif, verre de vin et jus de poire accompagnés de cacahouètes sans grand intérêt gustatif, nous permet de choisir nos escales.

A la carte de ce soir, présentée sur l’ardoise, 7 entrées, 6 plats, 3 fromages et 5 desserts… mais attention, vous n’aurez peut-être pas le même choix que nous, la carte étant fréquemment renouvelée.

Livrés chaque matin, tous les produits cuisinés sont frais.
Nous avons commencé par un œuf cocotte périgourdine (9 euros). Et ce fut une révélation…
Que dire d’un œuf cuit à la perfection, pris mais coulant, nappé d’une délicieuse saucé aux morilles, de morilles fraîches et de fois gras au torchon (maison !) tout juste fondu ???
Rien, savourer chaque bouchée, le regard ailleurs et le palais séduit !

Nous avons goûté aussi le feuilleté d’escargots aux cucurbitacés (10 euros)…
A peine l’assiette déposée sur la table que les arômes titillent les narines, sauce crémeuse, ciboulette, une odeur légèrement boisée qui nous emmènerait presque en forêt !

La présentation est soignée et l’on regrette presque d’avoir à briser, même d’une cuillère habile le joli feuilleté qui surplombe cette belle entrée. Au goût, c’est surprenant, toujours ce boisé persistant.
La cuisson des escargots est maîtrisée, ils fondent en bouche sans résister.
La garniture aux cucurbitacées est sympathique sans être particulièrement originale mais joliment relevée.

A la carte nous tentaient aussi le foie gras maison (14 euros) (d’autant que nous avons assisté à la préparation de ce dernier en cuisine) et les huîtres par 6 ou 12 (9/18 euros) en provenance directe de Cancale…
Des plats très généreux
Après cette mise en bouche, notre périple se poursuit.
Quelle hésitation ! La tête de veau sauce gribiche pour la tradition (16 euros) ?
Le bar entier rôti au fenouil à la commande, pour les saveurs anisées et la légèreté (15 euros) ?
Le confit de canard et ses pommes tranchées fines pour un goût de Sud-Ouest (16 euros) ?

Nous tranchons.
Un filet de kangourou au poivre pour l’exotisme et un jarret de porc cuit au foin pour découvrir LA spécialité de la maison (15 euros chacun).

A la simple vue des assiettes, toutes fumantes, déposées sur notre table, nous ne regrettons pas notre choix ! C’est très copieux… on ne se moque pas de nous !

Le kangourou est saignant comme nous l’avions commandé mais nous ne trouvons pas la viande, bien qu’elle soit délicieuse, plus tendre que du bœuf. Son goût s’en distingue cependant un peu et c’est, sans doute, à découvrir.
Copains comme... cochons evidemment !
Le jarret obtient, en revanche, tous les suffrages.
La cuisson traditionnelle, dans du foin, lui confère une saveur et un fondant exceptionnels. Les morceaux d’un beau rose se détachent de l’os sans grande résistance.
Tour à tour en bouche, un goût de badiane, une touche miellée presque caramélisée puis ce fumé typique et caractéristique... l’équilibre est parfait.

C’est ce qu’on appelle une vraie réussite !
Ce plat est, sans conteste, incontournable pour le véritable amateur de tradition finement revisitée.

Nous sommes conquis par les accompagnements, pas moins de cinq différents dans chacune de nos assiettes : chou rouge, endive, tian provençal, épinards frais et pommes de terres cuites, avec la peau, à la graisse d’oie.
Les couleurs, tout autant que les parfums, sont en parfaite harmonie. Chapeau pour ce choix judicieux !
Les gros appétits pourront craquer pour du fromage avant d’attaquer le dessert.
Arrivés tout droit du fromager du marche d’Aligre, ils sont servis avec un verre de vin pour 6/7 euros (St Nectaire et son verre de Viognier, par exemple).

Côté douceurs, la carte mêle classiques et créations.
Fondue au chocolat avec ses fruits frais et sa brioche sèche (7 euros pour une personne, 13 pour deux) ?
Tulipe aux fruits rouges et mousse à la pistache ?

Pour nous, ce sera un 1000 feuilles aux saveurs d’automne (7 euros) et une tarte tatin (6,5 euros).
Le 1000 feuilles est composé d’une mousse au caramel et d’une crème de marron allongée légèrement alcoolisée.
Il est admirablement présenté, c’est un plaisir pour les yeux.

La tatin, quant à elle, se défend plus que bien.
Elle trône sur une crème anglaise et un coulis de mangue.
Sa chantilly maison est aérienne.
Des desserts qui en disent long
Nous sommes repus mais pleinement satisfaits de notre repas que nous avons apprécié de prendre dans une salle calme et non enfumée… ce dernier point doit néanmoins dépendre des jours et des heures de passage.

Les visiteurs du midi bénéficieront d’un choix entre deux menus : entrée/plat ou plat/dessert pour 12 euros ou encore le complet entré/plat/dessert/boisson pour 15 euros.
Tous les plats du déjeuner, moins élaborés mais toujours soignés, sont accompagnés de purée maison… et beaucoup se déplacent spécialement pour venir déguster cette purée : c’est de bon aloi !

Du côté des vins, le choix est riche et toutes les bourses y trouveront leur bonheur. Le vin peut être servi au verre : entre 3 et 6 euros en moyenne les 10cl et quelques grosses pointures comme un Margaux ou un Pauillac 98 à 15 euros.
Ceux qui opteront pour une bouteille seront facturés au compteur.

Ouverture 7 jours sur 7. Dernier service à 22h45 ; Soirées jazz le jeudi. Brunch le dimanche.

Possibilité d’organiser des soirées « clé en main » ( 54 places assises pour anniversaires, enterrements de vie de jeune fille…), se renseigner.
Site officiel : http://www.commecochons.com


Comme Cochons
135, rue de Charenton - 12ème
Tel : 01-43-42-43-36
Metro : Gare de Lyon

Ouvert du Lundi au Samedi
de 8h00 à 2h00
(Ouvert le dimanche de 11h00 à 15h00 et 19h00 à 23h00)

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