|
A la découverte de la cuisine Picarde !
Marc est passionné et cela se voit : tellement il essaye de satisfaire ses clients en cuisine et au service.
Alors on est tenté de dire qu'il en fait un peu trop quelquefois, certains apprécient, d'autres pas !
En tout cas chez Restoaparis, nous n'avons jamais été déçus et nombreux de nos amis nous en ont dit du bien, cela méritait bien un petit coup de coeur de Noel :-)
|
Toque blanche bien dressée sur la tête, Marc Hammani, le tout nouveau patron de ce restaurant accueille ses clients avec un mélange de rigueur professionnelle et d’amabilité affable.
On sent tout de suite le tempérament volontaire.
L’Escapade était à l'origine un restaurant oriental, en quelques mois, il vient d’imposer une cuisine de marché qui plonge ses racines dans la tradition culinaire française dont il se réclame.
Voilà pourquoi, cette Escapade est en train de devenir Mère Grand, un nouveau nom qui sonne comme une sorte de clin d’œil aux plats du passé.
Sa cuisine emprunte aussi beaucoup à sa Picardie natale et aux plats du nord de la France qu’il remet au goût du jour. |
 Une salle aérée |
 Confortable et joliment éclairé |
Ainsi, il ne faut pas être surpris si l’on trouve, trônant au milieu de sa carte du jour, le Waterzoi de poisson.
Il prépare d’ailleurs ce plat typiquement flamand avec une richesse de poissons et de saveurs qui l’extraient de la morne soupe dans laquelle un imaginaire peu averti voudrait l’enfermer.
Deux cartes sont inscrites aux tableaux qui décorent les murs de la salle. Elles présentent toutes deux un menu à 22€, entrée, plat ou plat dessert ainsi qu’un menu entrée, plat dessert à 29€. |
La carte varie selon le marché, les saisons et les inspirations du chef.
L’enjeu de Marc est de poursuivre la même qualité que cela soit dans un déjeuner plus rapide que dans un bon repas du soir répète-t-il à l’envie à des clients tout nouveaux eux aussi et manifestement ravis.
Juste à côté de notre table un groupe de jeunes hommes manifestement bien dynamique venait d’en faire leur QG, plongeant allègrement des cuillers d’affamés dans les poissons de leur waterzoi. Il n’y avait plus qu’à attaquer. |
Pour ma part, un petit camembert frit m’intéressait bien ainsi qu’un aïoli proposé en entrée du jour.
Franchement, ce camembert frit sur son lit de salade était tout à fait succulent ainsi que l’aïoli, plat que je n’avais plus mangé depuis bien longtemps.
En plat de résistance le waterzoi semblait presque incontournable tant les clients en réclamaient encore.
Mon compagnon de table souhaitait néanmoins attaquait les viandes de la carte.
Réaction sur le waterzoi : effectivement au niveau de sa réputation. Riche de ses poissons cuits comme il faut, il a aussi son originalité par un mélange de parfums issus de la méditerranée.
Un peu Bruges qui aurait le soleil du sud, ce qui ne serait pas pour déplaire aux maîtres de la peinture flamande et au caractère chatoyant des briques du Nord.
Sur le registre viande la déception n’était pas au rendez-vous. Là encore, Marc arborait avec fierté son sérieux confiant à ses clients la qualité de sa charolaise, sa traçabilité et ses choix d’achat.
Car son maître mot est toujours la fraîcheur de ses produits qu’il recherche selon les arrivages du marché. |
 Camenbert frit, Waterzoi de poisson et viande charolaise |
 Un millefeuille maison convaincant |
Le bonheur s’arrête parfois sur les rivages du dessert.
Nous avons goûté le « mille feuilles » et nous redemandons à retrouver ce rivage.
Beau feuilleté, bonne crème et belle présentation sur une longue assiette carrée résument ce dessert qui s'avère être un vrai travail de pâtissier "maison". |
Au chapitre des vins, le restaurant est en pleine construction de sa cave.
Proposés dans de grands verres "ballon" (6€ en moyenne) ou en bouteille, là aussi la recherche de la qualité semble bien le maître mot du patron qui toujours, sa grande toque blanche sur le tête va de table en table pour conseiller ses clients.
Actuellement, il a d'ailleurs une grande tendresse pour son Saint Julien 2002 à 9€ au verre et 42€ la bouteille.
En salle, Marc se démène comme un beau diable entre sa cuisine et ses clients.
Dans une ambiance aérée où domine dans la salle surtout la chaleur des rouges touchant à l'orange, le patron veut donner un nouveau style à son restaurant. |
 M. Hammani vous conseille |
On sent parfois chez lui la crainte de ne pas bien faire, confiant à l'envie à ses clients tout le sérieux qui met à sa cuisine.
Nous en sommes bien persuadés à la fin du repas car ce restaurant qui en est à ses débuts est aussi un restaurant plein de promesses et déjà de concrétisations où les convives semblent avoir tôt fait d'etre devenus des habitués.
Un signe qui ne trompe pas. |
Testé par Patrice
|
|
|