Claude Layrac a passé le flambeau à Alain Ducasse en septembre 2013.
Le chef est Laëtitia Rouabah.
On vient y déguster les plats qui ont fait la renommée de la maison dans une atmosphère conviviale : le Canard de Challans aux olives, l'Epaule d'agneau du Limousin, le Coq au vin, le Cassoulet ou
encore le Poulet aux morilles (en saison).
Allard ou le renouveau de la cuisine de bistrot dans toute sa noblesse.
Allard, ou plutôt devrions-nous dire "la maison Allard", tant il est vrai qu'en pénétrant dans ce restaurant, on entre de plain-pied dans la tradition de la cuisine parisienne.
Son décor préservé de restaurant parisien des années 1900 n'a pas le caractère factice d'une carte postale.
Il y a quelque chose de profondément authentique qui s'attache à ses murs, un "je-ne-sais-quoi-et-presque-rien" qui préserve l'âme vivante de Paris...
faite du mélange subtil d'une vigueur populaire et du charme discret de la cuisine bourgeoise.
La géographie des lieux se compose de deux salles à l'opposé l'une de l'autre.
A gauche, celle des origines avec son zinc et une atmosphère à voyager dans le temps jusqu'à la veille du XXème siècle.
A droite, la "nouvelle salle" plus large aux couleurs bistres des bistrots parisiens, agrémentée de banquettes rouges et les murs chargés d'affiches, de dessins et de menus d'une autre époque.
Certains diraient que la "Maison Allard" s'est figée dans le passé, qu'elle se contente avec plus ou moins de bonheur de reproduire les mêmes recettes jusqu'à s'enfermer dans la posture du musée.
Démentons immédiatement cette appréciation.
Si la maison Allard est un musée, alors c'est le musée imaginaire de l'art culinaire français.
La maison Allard s'attache d'abord à Madame Allard qui lui a donné son nom.
Bouguignone d'origine, elle perpetuait dans les années 50, cette lignée de cuisinières qui avaient fait de la cuisine dite bourgeoise, un art.
Dire que l'on a aimé serait une faible expression. La maison Allard est un lieu dont je suis tombé amoureux à l'instant où je me suis laissé aller à la poésie de son atmosphère.
Rentrer chez Allard, c'est entrer par la cuisine, ce qui est déjà tout une invitation.
La carte est simple et solide.
Peu de plats, signe incontestable d'une cuisine faite fraîche et à la commande.
Nous avons donc décidé de la découvrir, tant dans sa tradition que dans ses nouvelles inventions.
En entrée, il y a ces plats qui ont pleinement participé à la réputation de la maison Allard.
Ainsi, les 12 escargots de Bourgogne qui sont de véritables escargots de Bourgogne (18.50€) ou la salade de concombres (7.70€), l'une des compositions préférées des habitués, font partie des grandes traditions de Allard ainsi que le foie gras de canard (19.50€) ou la terrine de lapin (11.50€).
Il nous fallait aussi découvrir le prolongement que dis-je, le renouveau de cette tradition à travers les quenelles de Sandre et Saint Jacques au beurre blanc (19.50€).
Là, ce fut le poids du plaisir, le choc de la tentation gastronomique.
Si nous nous sommes attardés au seuil du renouveau, la tradition était restée dans un coin de notre mémoire, celle qui a fait la célébrité du restaurant, celle du canard de Challand aux olives.
Le canard présenté pour 2 personnes ou 4 personnes selon le nombre de convives ou plus simplement leurs appétits, ne déroge pas à la règle du plat unique.
Trônant sur son lit d'olives, rôti soit rosé soit bien cuit, pré-découpé avec précision, il est une vraie merveille se suffisant à lui-même.
Il résume tout ce que nos mots n'arrivent à exprimer.
C'est aussi un plat qui a une histoire, qui respire l'histoire de ce restaurant, un plat qui emplit de fierté Claude Layrac qui le regarde d'un oeil presque bienveillant.
Pour moi, il s'est présenté comme une grande source de gourmandise qu'il m'était difficile d'arrêter.
Que l'on soit célèbre, et beaucoup de gens connus fréquentent ce restaurant , ou inconnu, c'est un peu une même passion qui s'exprime, celle d'un certain art de vivre et d'une cuisine qui réunit et unit tous ceux qui fréquentent cette maison.
Et il ne faudrait pas croire que l'addition rende cette cuisine tout à fait inabordable.
Un menu est d'ailleurs proposé à 35€ qui donne déjà un très grand aperçu de la Maison Allard quand en moyenne le repas à la carte se situera aux alentours des 65€ par personnes
Bon, vous avez compris, en rentrant en ces lieux, j'en suis tombé amoureux.
Certes, la maison Allard a aussi ses faiblesses.
Les desserts ont un peu de mal à suivre le festival que nous avions connu.
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