Lui, c’est Frédéric, il a travaillé auprès de Jean-Louis Nomicos chez Lasserre puis a été chef éxécutif au Hilton, entre autres.

Elle, c’est Caroline, sa femme, qui a poussé son mari à ouvrir un restaurant. Comme on la remercie !
Il aurait été dommage que les habitants du 14eme (et les autres) soient privés de découvrir les talents de ce chef.
Les Enfants Gâtés, c’est le nouveau bistrot tendance gastro qui a ouvert au début de l’été 2013 près de la rue Daguerre.

Après quelques mois de travaux supervisés par un architecte qui en a fait un refuge chaleureux et élégant pour les gourmets en mal de grande cuisine.

Car c’est véritablement de la grande cuisine française qui est servie ici.
En atteste le « lièvre à la royale » que je lis sur l’ardoise en m’asseyant. Donc ici on travaille le gibier dans la plus pure tradition française. Déjà ça sent bon.

La carte est courte, deuxième bon point, de saison, et tous les produits sont frais et entièrement travaillés par le chef, qui officie seul en cuisine.

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COURT
LONG

Cailles en escabèche, ravioli de céleri cèpes et foie gras, ou alors cette terrine de faisan qui nous fait de l’œil ?

Ce sera mousseline de brochet et pied de porc croustillant. Avec une troisième assiette pour goûter la terrine s’il vous plaît. On peine à choisir tant les suggestions attisent la curiosité.

La mousseline de brochet nage dans une sauce orange au délicieux goût d’écrevisses et se voit accompagnée de poulet fermier.

Ici, on aime les mélanges terre et mer. Même surf and turf dans mon assiette où les pieds de porc s’acoquinent avec un haddock fumé qui apporte juste la touche de sel suffisante, l’ensemble étant lié par un radis façon rémoulade.

La terrine (faite maison bien sûr) réussira à convaincre les plus récalcitrants au gibier.

Puis, en face de moi, on opte pour un paleron (épaule, près de l’omoplate) de bœuf braisé archi fondant et ses légumes confits tandis que je me régale d’un cabillaud qui s’effeuille parfaitement.

Les lentilles sont mijotées aux coques et au céleri et servies avec un bouillon aillé.

Il fallait faire un choix, mais ce fut très pénible de laisser de côté le lièvre à la royale et ses ravioles de potimarron ou encore le ris de veau rôti au four et son risotto de pommes de terre et jus de veau.

On a à peine fini le repas que l’on pense déjà à revenir.

Fin du spectacle, ce sera riz au lait et sa mousse au caramel et mousse de marron meringues et crème fouettée à la vanille.

Deux desserts aussi copieux que légers et qui permettent juste d’avoir encore assez d’appétit pour goûter les divins financiers du chef.

Les plus exigeants seront comblés.

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