Cocotte Jolie

Il était une fois une jeune restauratrice qui n’arrivait pas à donner un nom à son futur établissement.

Elle consulta sa mère, qui lui dit : « Ma Cocotte Jolie, va falloir te bouger un petit peu ».
Stéphanie avait enfin sa réponse : ce serait « Cocotte Jolie » !

Ouvert en septembre 2006, ce restaurant est un petit bonheur simple, niché près du Pont-Neuf, dans le quartier des éditeurs, de l’Odéon et de l’Académie (la française, pas la Star).

Il est tenu par deux jeunes qui aiment leur métier et possèdent une vraie gentillesse naturelle.

D’ailleurs, le naturel est un adjectif qui résume bien ce que ressent le client.

La déco est façon salle de classe (avec des tables d’écolier et des chaises, mais aussi de confortables banquettes).
Les non fumeurs sont à l’étage.

Les vins, eux aussi, jouent la carte du bio et des petits producteurs « coup de cœur ».

Chose appréciable, ils peuvent être presque tous servis au verre, et à prix d’amis : en moyenne, de 4 € à 6 € au verre, et de 19 € à 47 € en bouteille (là, vous dégusterez du Nuits St-Georges, 1er cru 2003, excusez du peu).

Tout cela est fort bien, mais quid de l’assiette ?
Et bien, elle est à l’avenant du reste.

Il s’agit d’une ardoise qui change tous les deux jours.

Le soir, elle propose au moins quatre possibilités pour les entrées, les plats et les desserts.
La totale (E + P + D) coûte 24€.

Par ex, lors de notre dîner, voici quelques-uns des choix cornéliens qui étaient offerts : cassolette de chèvre chaud, duo de saumon fumé et hareng, foie gras et son muscat (E);

En plats, magret de canard à l’orange, duo de daurade et écrevisses, sauté d’agneau aux chanterelles;

En dessert, délice de framboises, tropézien aux fraises, chaud froid au chocolat.

Les portions sont généreuses et la présentation soignée.

Côté vins, excellents Pouilly fuissé et Montbazillac, au verre.
Le midi, une formule moins élaborée propose la totale pour 17€, avec toujours 3-4 choix.

« Cocotte Jolie » ferme les dimanches et lundis.

Les autres jours, venez donc encourager cette plaisante maison, en particulier le soir, que ce soit un dîner de potes ou un repas plus intime.