Il Padrino

Mon premier se trouve dans le quatrième. Mon second est situé à deux pas du trésor. Mon troisième vous plonge directement dans une ambiance digne d'un Coppola. Mon tout est un restaurant italien : Bienvenu dans l'univers du « Il Padrino ».

Ce soir, les mafieux sont de sortie, les tables sont donc belles et bien libres… Nappes à carreaux rouges et blancs, bougies et serviettes (en papier) assortis accueilleront bientôt le va-et-vient des saveurs italiennes. Une équipe, bien sympathique, fera office de complices pour la soirée.

En attendant l'apéro, faisons connaissance avec Il Padrino. Le restaurant a ouvert ses portes en début d'année 2009. La propriétaire a su aménager un espace assez grand (merci aux miroirs), équilibré, avec des couleurs harmonieuses.

« Des idées déco empruntées à droite à gauche par la « patronne » puis réadaptées pour obtenir cette ambiance », dixit Laurent, le chef de salle.

Entre les portraits « Wanted », et la serviette Marlon Brando que l'on accrochera bientôt au cou de mon co-équipier, on sent que l'esprit du Parrain n'est pas bien loin. Rassurez vous, pas de tête de cheval à l'horizon, ni sur la carte d'ailleurs.

Une fois les deux kirs avalés, place aux entrées.

Quelques pétales d'endives bien croquants, sur lesquelles le cuisinier a allongé des lamelles de gorgonzola.
Ajoutez à cela une vinaigrette bien travaillée : c'est une recette simple mais vraiment efficace et dans les premiers prix (9 euros).

En face, la salade Il Padrino, pour le moins généreuse : jambon de parme, avocat, tomates séchées et « buffala » (une mozzarella haut de gamme) font bon ménage (14,90 euros).
Pour ceux ou celles qui ont un petit appétit, inutile de prendre un plat. Allez directement à la case dessert.

Entre pâtes et pizza, nous n'avons pas hésité, nous avons choisi les deux, sur les conseils de nos deux charmants cuisiniers, Mohammed (le pizzaïolo) et Mohamed (le chef cuisinier). Ils nous avaient confiés leurs expériences respectives en Italie, nous confirmons.

La pizza Il Padrino : une calzone préparée avec passion et avec des produits frais. Que ce soit le contenant, ou le contenu, rien à dire. Une pâte légère, garnie à souhait (13 euros). Nous avons eu droit même eu droit à une démonstration !

Le gratin de penne (façon Il Padrino) qui nous a été vivement recommandé par le chef : des pâtes donc, ralliées par une sauce-tomate/basilique/crème fraîche, recouvertes par une tranche de jambon, le tout gratiné au four : un bon conseil (13,60 euros).

Arrivé à ce stade du repas, servi avec un Chianti, élaboré principalement de Sangiovece, ce fameux cépage du centre de l'Italie, adéquat et très abordable (moins de 20 euros), nous avons bien été obligés, « Marlon Brando » et moi, de faire une pause, avant le dessert. Les Bordeaux ou Côte du Rhône, dans la même gamme de prix, sauront aussi vous faire apprécier le repas.

Faits maison, eux aussi, ils nous ont plus ou moins convaincus. Le tiramisu, un incontournable de table italienne, léger comme un nuage, avec très peu de liqueur (8 euros). La panacotta (6,50 euros) quant à elle, accompagnée de son coulis de fruits rouges, s'est montrée un peu trop gélatineuse à notre goût mais passable.

L'équipe propose tous les week-ends (vendredi/samedi/dimanche) mais aussi pendant les jours fériés, un « Happy Hour ». Nous avons testé un cocktail, pas mal du tout.

Le midi, le service peut être rapide, en 30 à 45 minutes pas plus, selon Laurent.

Et le prix des formules, uniquement le midi convenable pour le porte-monnaie, 14€ pour les classiques entrée/plat ou plat/dessert avec une boisson.
Un menu 'Bambino' est en cours de réalisation pour les moins de 12 ans, de quoi attirer de nouveaux clients.

Nous avons passé un très bon moment, avec une équipe disponible. Il Padrino est bien placé, dans une ruelle calme. Pour une soirée entre amis (même nombreux) ou un déjeuner rapide, n'hésitez pas, surtout si vous aimez les pizzas. Il est temps que nous nous sauvions, avant que Don Vito Corleone ne se ramène.