C’est dans un très joli restaurant refait à neuf que je me rends dîner ce soir-là, entre Belleville et Oberkampf.
La décoration a été pensée avec beaucoup de goût et on sent la touche féminine apportée par madame qui aide son mari au service.
Aux murs des pierres apparentes très claires ponctuées de quelques miroirs et suspensions type boudoir. Les tables en verre sont parées d’un joli chemin de table fushia que l’on voit en transparence.
Une grande fresque très colorée et un joli bouquet de fleurs achèvent le décor.
C’est élégant et gai.
Je découvre une gastronomie jusque là inconnue pour moi. A y regarder rapidement, cela s’apparente un peu aux mets libanais.
Monsieur Talaipour, le patron, nous propose un assortiment d’entrées : idéal lorsqu’on découvre une cuisine étrangère.
Nous goûtons donc une salade Olivier (poulet, œuf dur, cornichons, pommes de terre, petit pois, mayonnaise) qui ressemble de loin à une macédoine, une salade Shirazi (tomates, concombre, oignons, menthe, citron), le mast o khiar à base de yaourt, de menthe et de concombre, une aubergine fondante farcie aux légumes et à la viande et enfin, ce que nous avons préféré : le Halim Bademjan : une préparation mixée à base d’aubergines, de lait caillé, d’oignons frits, de menthe sèche frite et d’ail frit saupoudré sur le dessus.
Le mélange était savoureux et subtil, le goût de l’aubergine relevé par l’ail et les oignons frits.
Entrées de 5 € à 7 €.
Nous commandons ensuite des brochettes :
- le koubideh : viande hachée d’agneau
- le djoujeh kabab : coquelet
- le kabab morgh : poulet
Ces brochettes sont accompagnées de riz safrané, d’une préparation à base de haricots rouges, veau et citron, et d’une autre préparation avec des pois cassés et des tomates. Les brochettes sont fondantes et nous nous régalons avec le coquelet, mangé avec les doigts c’est bien meilleur !
La viande, marinée dans du safran, est tendre à souhait, et révèle son petit goût subtil à la deuxième bouchée.
Plats de 12 € à 27 €.
Nous nous arrêtons à regret.
Il faut garder de l’appétit pour le dessert ! C’est une coupe de glace vanille au bon goût de pistache qui nous est apportée avec un petit verre de vodka.
Pas n’importe quelle vodka vulgaire, une « vraie » en provenance directe de Saint-Pétersbourg, filtrée 5 fois de suite à la feuille d’or pour en extraire que le meilleur.
Les mets persans sont savoureux et cuisinés avec des mélanges audacieux.
Je m’attendais à une cuisine très relevée comme en Inde, j’avais tout faux, c’est parfumé sans être pimenté. L’ambiance est chaleureuse, la clientèle a déjà ses habitués.
Voilà une adresse qui fait honneur à la cuisine persane, encore trop méconnue à Paris.
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