Maison F

" Maison F est le 1er restaurant haut de gamme spécialiste de la frite ! "

A deux pas des théatres du 9ème arrondissement où se côtoient les étoiles au firmament et les étoiles montantes, une nouvelle star de la restauration vient de naître : la Maison F.
Que se cache-t’il derrière le F? La Frite bien sûr, c’est la star de ce nouveau restaurant mais on vous en parlera plus bas.

Dès le seuil de la porte, on laisse les bruits de la rue dehors et on change d’ambiance.
Le rez-de-chaussé est occupé par un bar à cocktails et le restaurant se trouve au premier étage.

En ce qui nous concerne, nous avons commencé par découvrir le restaurant.

La décoration est moderne, lampes industrielles articulées et vague au plafond se mélangent avec des moulures haussmanniennes.
Ici on vient déguster des recettes classiques mais avec des produits de qualité de nos régions.

En entrée, le chef vous propose de choisir entre terre et mer.
Notre choix a été de découvrir un peu de chaque avec un velouté de potiron crème de lard virtuel et une salade frisée jaune au thon blanc.

Autres propositions dont le foie gras de canard des Landes rôti aux épices et les noix de saint jacques à la plancha...

Formule déjeuner entrée / plat ou plat / dessert à 18€, ou les 3 pour 23€.

Formule diner avec entrée / plat / dessert à 33€, au choix parmi sélection à la carte (sauf côte de boeuf).

La salade est une vraie réussite avec ses petits croutons croustillants, un oeuf mollet parfait et ses tranches de thon blanc fumé.
Cette composition est un régal de croquant par la salade et de fondant par le thon et l’oeuf, une vinaigrette parfumée acidulée vient parfaire le tout.
Je vous la conseille les yeux fermés.

Le velouté de potiron crème de lard virtuel… attendez virtuel ? Alors virtuel mais pas trop quand même, le lard est là car c’est une crème infusée au lard puis passée au syphon.
Une île de lard “virtuel” se trouve donc en plein milieu d’un océan velouté de potiron. Le mélange chaud froid fond en bouche. Ici on vous réconcilie avec la soupe.

Le velouté est très doux et léger, le lard ne se fait pas oublier et on le ressent en bouche même s’il n’a pas sa texture habituelle.

Alors ce fameux F pour frite que cache-t’il ? Quatre choix s’offrent à vous : la rustique, la bourgeoise (plus épaisse), la polenta ou la création du jour.
La création du jour étant ce jour-là la frite de patate douce au piment d’espelette.

Nous nous sommes laissés tenter par les frites de polenta et les frites du jour. Une sauce vient accompagnée notre choix : mayonnaise nature ou parfumé aux épices, moutarde, ketchup...

La frite, c’est bien mais il va bien falloir l’accompagner avec un plat, elle sera donc accompagnée de mets classiques de la gastronomie française comme la pièce de boeuf, les moules de Bouchot, des encornets en persillage sans oublier une andouillette AAAA de Marc Collin.

Nous avons choisi un tartare de boeuf au couteau et un suprême de volaille jaune du Gers.

Arrivé à table, le suprême de volaille moelleux d’une cuisson parfaite sent bon le thym et le laurier.
Il est accompagné de coeurs de laitue braisés et d’un jus de volaille à saucer sans retenu. J’ai choisi de savourer ce plat avec des frites de polenta avec comme condiment une sauce à la fourme d’Ambert succulente.
La frite de polenta est moelleuse et croustillante à la fois. Pour moi c’est une découverte sympathique qui renouvelle la frite “classique”.

Ah le tartare … Visuellement il est déjà très appetissant avec des copeaux de parmesan et sa tomate séchée. C’est un tartare d’excellence et vous pouvez y aller les yeux fermés.
Une viande goutue, fondante en bouche et très légèrement relevée.
Les frites à la patate douce comme leur nom l’indique sont vraiment douces, pas très croquante mais avec une petite pointe de piment d’espelette qui relève agréablement le goût.

Sachez que si vous n’êtes pas fan des frites ou "si vous n'avez pas la frite", d’autres accompagnements sont possibles, à savoir une poelée de champignons à la persillade, une tombée d’épinard ou encore des coeurs de laitue.

Pour accompagner les plats nous avons suivi les conseils de notre serveur avec un verre de chinon et un verre de pays de vaucluse.

Il nous reste un peu de place pour une gourmandise.
Pour les plus gourmands d’entre nous, la carte vous propose une sélection de dessert allant de la poire pochée au vin rouge au petits pots de crème vanille, café et chocolat avec sa madeleine maison.
Nous avons craqué pour le soufflé mi-cuit au chocolat et la tartelette sablée au citron.

Le soufflé mi-cuit au chocolat, comment dire… je l’ai attendu 15 minutes et ça valait chaque minute d’attente, et j’aurai même attendu 30 minutes ! Une coque croquante qui renferme un coeur coulant au chocolat.

C’est fondant en bouche, c’est un anti-dépresseur au chocolat qui vous économisera tous les médicaments du monde et il est énorme, on en a vraiment pour son argent.

La tartelette au citron est une pure merveille de justesse entre l’acidulée et le sucré. Sa pate sablée est moelleuse. Le parfum de l’appareil au citron/citron vert est envoutant.
Les petites meringues rendent ce dessert gracieux et on a vraiment envie que ce moment dure longtemps.

Sans conteste, une des meilleures tartelettes au citron que j’ai eu l’occasion de déguster.

Un point fort que vous ne trouverez pas sur la carte : l’équipe en salle. Ils sont jeunes, souriants, dynamiques, ils rigolent avec vous. Un vrai vent de bonheur.

N’oublions pas le bar à cocktails, une carte superbe mélant cocktails classiques et créations locales avec un dj mixant tube actuels et passés.

Nous avons donc sous les yeux l’alliance parfaite entre une cuisine mélant produits de qualité, plats maitrisés, équipe jeune et bar tendance.

On vient pour tester les frites et on revient pour en manger à nouveaux en plat ou en finger-food avec un coktail.

A n’en pas douter, un nouveau pôle d’attraction du quartier vient de naître.