Proche de l'Olympia, au détour du boulevard des Capucines entre Madeleine et Opéra, s’articule la jolie rue piétonne Edouard VII qui mène à la place et au théâtre du même nom.
Et c’est là que l’ancien Bertie a fait peau neuve depuis quatre mois grâce à deux hommes, Valentin Roulière et l’un des anciens chefs de l’Elysée, Eric Duquenne, qui ont fait des travaux considérables pour créer cette extraordinaire brasserie chic à deux pas des grands magasins.
On aperçoit de loin l’immense terrasse de 100 places toute décorée d’arbres et de grands parasols chauffants, chaises cannées claires, tables modernes, grands stores gris, extrêmement confortable hiver comme été.
A l’étage, depuis la rue, on aperçoit la belle cuisine moderne qui fourmille de monde et la salle du premier de 60 places, avec ses objets d’art, belles statues et mobilier élégant.
Mais poussons tout d’abord la magnifique porte d’entrée…un grand espace s’ouvre sur une salle de restaurant dominée par une mosaïque de miroirs clairs, dépolis et teintés, un grand bar chic, longé par d’incroyables chaises hautes imitation reptile, cerné par deux grandes tables d’hôtes hyper design sur un carrelage bleu et blanc qui s’alterne avec un beau parquet en chêne brut.
Une longue banquette en tissu bleu accueille de nombreuses tables en bois clair, on a la place de manger confortablement dans une sympathique ambiance musicale très agréable, animée par une excellente équipe dirigée d’une main de maître par l’efficace directeur Vincent Flatres.
Il nous explique qu’ils ont prévu tous les cas de figure : on peut aussi bien venir apéritiver autour d’une belle assiette de charcuterie, déjeuner ou dîner- la maison sert jusqu’à minuit afin de permettre à la clientèle de théâtre et de concerts de finir en beauté -, fêter un bel anniversaire dans le joli salon particulier qui peut accueillir jusqu’à 20 personnes, ou venir plus nombreux dans la salle du premier étage d’où on a le plaisir d’apercevoir les cuisines à travers une large baie vitrée !
De par sa formation de boucher, il sait choisir et travailler ses viandes, les fonds de sauce ne sont pas en poudre, et il souhaite remettre au goût du jour la bonne cuisine française qui fait hélas trop souvent défaut !
Très présent en salle, il s’intéresse au point de vue des clients et en tient compte. Un vrai bonheur !
Je choisis le pâté en croûte maison, il arrive tiède, croustillant, odorant, avec de vrais morceaux de viande et une vraie pâte maison.
Les huîtres proviennent de chez Joël Dupuch, l’ostréiculteur du Cap Ferret des « Petits mouchoirs », elles sont bien fraîches avec un petit goût de noisette et servies avec un excellent beurre d’algues.
Entrées de 13 à 18€
La côte de veau arrive, pas moins de cinq centimètres d’épaisseur, dorée à point, rosée à l’intérieur, recouverte de morilles dont le chef n’est pas avare, c’est bon, tendre, goûteux, copieux, le serveur vous donne le choix du légume à la prise de commande, la sauce est juste magnifique, crémée, brune, un vrai chef d’œuvre !
Les Saint-Jacques à la plancha sont juste snackées, fondantes toutes belles,, servies avec une purée de céleri très crémeuse, une tombée d’épinards frais et d’une bonne fondue de poireaux, tous les goûts s’articulent bien, çà sent bon et la cuisson est excellement maîtrisée.
La maison propose par ailleurs un châteaubriand Rossini et une épaule d’agneau confite que je vais m’empresser d’aller goûter un de ces jours !
Plats de 23 à 27€
Le café gourmand se compose d’un cheese-cake, d’une mousse au chocolat, d’un petit crumble croustillant et citons le producteur de café Coppi au goût puissant, pas amer, et très parfumé.
La mousse au chocolat se présente sous forme de tube en chocolat debout sur l’assiette, c’est joli, c’est drôle, on peut prendre le tube avec les doigts et aspirer la mousse et l’extase se produit, c’est pas trop sucré, c’est léger et assez addictif !
Une carte des vins assez exceptionnelle vous sera proposée avec tout ce qu’on aime, de la Côte Rôtie La Landonne 2013 au Fixin La Cocarde 2011 en passant par le Pouilly Fumé « Buisson Renard » 2007, un Batard Montrachet 2010, un Chambolle-Musigny 2012 de chez Drouhin, un Pomerol Pensée de Lafleur 2008, un Lubéron château La Verrerie 2014 ou encore une grande cuvée de champagne !
Mais aussi du vin au verre à prix plus doux, une grande carte de cocktails, d’excellents whiskies et vodkas.
Un grand bravo donc à ces deux professionnels qui savent recréer l’ambiance d’un bistrot dans un cadre somptueux et afficher des prix doux dans ce quartier chic ! Et merci pour ce grand régal !
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