Le chef Juan Arbelaez a pris ses quartiers à l'Hôtel Marignan dans les beaux quartiers parisiens du 8e à deux pas des Champs-Élysées.
Une salle principale lumineuse alliant du végétal et du minéral, une deuxième salle plus tamisée et au style contemporain... et un petit salon confortable.
La cool-attitude du chef s'est transmise à toute l'équipe et rajeuni l'image du restaurant d'hôtel : service jeune et enthousiaste en baskettes rouges sans oublier Juan qui viens saluer les clients "comme à la maison".
Le "Nubé", traduction de nuage en espagnol, flotte au millieu de la salle sous forme d'un luminaire fort original...
Après avoir participé à Top Chef en 2012, le chef Juan Arbelaez d'origine Colombienne a ouvert avec un grand succès son restaurant Plantxa à Boulogne-Billancourt.
Avec un savoir faire acquis auprès de Pierre Gagnaire, Eric Briffard et Eric Fréchon, c'est au Nubé qu'il obtiens une carte blanche pour mettre sur l'assiette sa créativité débordante, pleine de surprises et de couleurs.
La carte annonce ses plats avec des titres en jeux de mots, comme le Que Dieu soit Loué (L'oeuf parfait) ou le Kbio (Cabillaud rôti)...
En entrée on démarre avec la Sériole snackée avec leche d'amour, coriandre, quinoa...
La patte du chef s'annonce clairement dans ce met riche en alliances fines et réfléchies, réunissant des saveurs de façon inédites avec brio.
On se régale aussi avec la chiffonade de canard à l'unilatérale avec fraises des bois et céréales : du fondant, du croquant...
En plat on attaque le "Kbio" : un cabillaud rôti avec choux cosmopolites plus sureau et cassis.
En viande bonne note à la volaille jaune des Landes et soubressade, butternut et sucrine grillée.
Mais j'ai aussi adoré le paleron braisé, confit des heures avec une texture et une saveur remarquable !
Au moment du dessert, on retrouve le même concept qui a ponctué tout le repas, des jeux d'associations malins et audacieux.
Comme la pâte brisée au parmesan et pommes Gala au thym citron.
On est gâté avec une ardoise d'assortiments de desserts avec le Feuilletée (Céleri rave à la vanille, mousse légère au chocolat blanc, agrumes et livèche fraîche), l'Arlette (Coing confit au genepi, coing séché et confiture au gingembre, mascarpone au citron jaune, arlette au muscovado) et le Sablée (Ganache de chocolat noir, oseille fraîche et kiwi).
Si je trouve que pour les entrées et les plats la magie du chef s'exprime, sur le desserts je suis un peu dubitatif, je reste plus classique dans mes goûts "sucrés".
Je pense que le Nubé gagnerait à avoir un pâtissier dans l'équipe... Juan est talentueux mais côté dessert ce n'est pas encore l'éclate :-)
On se sent bien au Nubé, le personnel est sympathique, j'aime me retrouver dans un Hôtel 5 étoiles avec cette ambiance décalée et décontractée...
Le chef est adorable, sa cuisine demande de se laisser transporter.
Côté budget, on est dans les prix du quartier et du standing de l'endroit : entrées de 15 et 21€, plats de 24 à 70€, desserts à 15€.
Mais une bonne nouvelle est à venir avec un menu à prix plus doux en préparation, une bonne aubaine en perspective !
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