Est-il nécessaire de présenter le restaurant l'Alcazar du 6ème arrondissement de Paris ? Jeu de Paume au XVIIe siècle, imprimerie au XVIIIe puis célèbre cabaret, l'endroit a été repris en 1998 par Sir Terence Conran.
Prenez le temps d'admirer le lieu et levez la tête, vous êtes sous 12 mètres de verrière. Un étonnant vase semble tenir en l'air comme par magie au milieu de la mezzanine.
C'est immense, vous avez l'embarras du choix pour vous placer.
Réservation fortement recommandée.
Une petite table ronde près du piano, une petite table éclairée à la bougie dans un coin pour un dîner romantique, ou encore une table avec vue sur l'effervescence des cuisines, qui apparaissent discrètement, comme séparées de la salle par une immense vitre sans tain.
La lecture de la carte confirme mes doutes : le choix va être cornélien.
Et c'est d'autant plus difficile quand les candidats de Top Chef sont de la partie : l'Alcazar devient le restaurant éphémère de Top Chef et les réservations sont vite faites !
Après avoir longuement hésité à prendre les huîtres (ils ont des Gillardeau, mes préférées, bien charnues) je commande le thon juste saisi et roquette et la personne qui m'accompagne se laisse tenter par le saumon d'Ecosse fumé maison sur un blinis de pomme de terre.
Les assiettes qui arrivent sont aussi soignées que le décor dans la salle.
Le thon est servi sous forme de 3 beaux sashimis entourés de roquette et de cumin, présentés avec une sauce soja et du gingembre, à la manière des restaurants japonais traditionnels.
Le poisson est tendre, et bien assaissoné, parfait pour une personne qui goûterait du poisson cru pour la première fois par exemple.
Le saumon est lui présenté sous forme d'un petit monticule sur le blinis de pomme de terre, posé à côté d'une feuille d'endive légèrement recouverte d'une petite sauce.
La recherche des saveurs et l'originalité dans la présentation des assiettes nous ravissent.
Pour la suite, je tente le quinoa au piment doux, aubergines au cumin et fenouil et mon invitée la poêlée de langoustines et ravioles de légumes.
Le service est rapide. Dix minutes après on me présente mon plat : 3 petites cocottes Staub sur une assiette rectangulaire. Elles contiennent le quinoa cuit à point (c'est une céréale à la cuisson délicate, il faut les sortir du feu tout juste quand le germe se détache), un caviar d'aubergine onctueux et du fenouil cuit, certainement mariné avec du piment et des tomates.
L'association des 3 est un régal, le quinoa est ferme, presque croustillant et les légumes parfaitement cuisinés. J'ai de plus l'impression de manger très sainement.
L'assiette creuse contenant les langoustines est mousseuse, on dirait de l'écume. Il faut plonger la cuillère pour aller chercher les ravioles (à la pâte bien tendre mais ferme) et les langoustines. Le plat est copieux et la sauce subtilement parfumée à la coriandre.
Beaucoup de vins sont proposés au verre, nous tentons donc un vin de Loire, le Pouilly fumé, qui accompagne notre menu fait de poissons.
Toutes les régions de France sont à l'honneur, de 29 € à 82 € pour le Puligny-Montrachet. Mais aussi quelques vins du Chili, du Portugal et d'Australie de 29 € à 43 €.
J'ai envie de continuer sur le salé, je commande donc le Saint-Marcellin et la gourmande en face de moi la tarte au citron. Le fromage est présenté dans un petit ramequin, il sent bon !
Et il est tellement crémeux qu'il se reforme dans le ramequin à chaque fois que j'en goûte un peu.
Nous apprécions que la tarte au citron ne soit pas cachée sous une sempiternelle meringue, elle est ici à côté présentée sous forme de petits bâtonnets meringués au citron.
La pâte est bien sablée mais l'appareil au citron mériterait d'être un tout petit peu plus acide.
Le soir où nous sommes venus, nous avons eu la chance d'entendre des chants lyriques tous les 1/4 d'heure (le lundi à partir de 20h30).
Chaque jour de la semaine a sa programmation, n'hésitez pas à consulter le site internet pour connaître les prochaines ambiances : pop, électro lounge, disco, house, orchestrées par les meilleurs DJ parisiens.
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