En général, je déteste les restos branchés, C'est trop souvent de la frime, bien trop cher, pour ce que c'est. On paie le décor, on le rembourse, pour l'apparence, l'esthétique. Et j'ai horreur de mal becter. C'est une faute de goût, la mauvaise bouffe. Ça mène au crime, voyez l'actualité. Hélas, la Divette du Moulin, hier soir, a confirmé mes doutes, mon instinctive répugnance pour ces cantines. Sans doute, un mauvais soir. Certes, on peut y voir du beau linge, l'y frôler. Cependant, un continuel brouhaha, de mess, empêche d'entendre et de se parler. Ainsi, je suis resté quasi muet toute la soirée, avec ma compagne. Mi-assomé.
Dans de telles coditions, pourquoi ne pas dîner dans le noir, et... 4 plats manquaient à la carte. Dont les 3 qui, qui sait à tort ? avaient commencé de me faire saliver : la rougaille de poissons, le panier de poissons, l'entrecôte grillée au poivre. Je me suis rabattu sur le poulet à l'indienne. Présenté par la petite serveuse comme du "poulet tandori à la sauce curry et au riz." "Mmm... Ça rime.
Je déchantai. J'eus plutôt affaire à une sorte de poulet basquaise, volaille qui comme on sait n'a jamais vu les Indes, ni de près ni de loin ; qui plus est, de batterie, tant la chair en était douce, d'une fadeur écoeurante., et dont les os se détachaient... rien qu'en les frôlant. 85 Frs. Je tentai d'expliquer, avec difficulté, à l'incompétente et arrogante, rien méprisante jeune serveuse, ce que c'est qu'un poulet tandori. Je ne suis pas sûr d'avoir été entendu.
J'aggravai mon cas, lui commandant, pour ne pas rester sur ma faim un : duo de fromages. Un joli mot. Plus délectable que le reste : elle m'amena, à mon énorme surprise, 2 petits bouts de plâtre sur une feuille de salade sur une assiette. Me prenait-elle pour un con ? J'étais estomaqué. Je crus même à une vengeance...des cuisines. Du calandos... Pire que dans un routier !
Par chance, un cuistot palabrait à côté. Bon diplomate, il rattrapa tout de suite le coup, renvoya la jeune fille d'où elle venait, afin de ramener le second partenaire de ce misérable "duo", tout de même à 35 Frs, sur cette table. Ce fut du reblochon. Meilleur. Enfin, las, revenu de la prétention affichée de ce resto pétant plus haut que son cul, je me passai de dessert, tiramisu, etc. Cela dit, il y a ici de jeunes filles à contempler, dans les tablées, des tableaux aux murs, exotiques, signé Titouan; la clientèle d'Halliday, de Delon, je me suis laissé dire. Le fils Depardieu, lui, bigophonait pas loin. Gens sympa. La bouffe est secondaire, pour eux. On est pas là pour ça, à la limite. La patronne, délicieuse jeune femme, classe. Alors, que demande le peuple ?
Quelques années plus tôt, c'était un resto popu, ici. On partagageait la table de la veuve de l'écrivain Marcel Aymé, celle de peintres, Vellutini... L'ombre de Céline, de Gen Paul, planait. Côté bouffe, ça assurait. Sans frime.
Aujoud'hui, y aller pour se faire voir, ou mater. Les tagliatelles, ça c'est un plat sûr. Magret de canard : 120 Frs. Pot de côtes du Rhône, 50 cl : 70 Frs. Je n'ai pas testé les cocktails au bar. (Testé par Patrick)
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