Souvenez-vous des Fils à Maman et du Club des 5.
A un compère près, c’est la même équipe qui vient d’ouvrir ce tout nouveau restaurant à deux pas des colonnes du Palais Brongniart.
Ils savent y faire ces garçons. Déjà il faut trouver l’endroit : bien placé, assez grand pour pouvoir régaler tous leurs clients. Ensuite il faut un thème et c’est là qu’ils sont forts. On oublie le thème de l’enfance de leurs premiers établissements, ici place au sport, au marathon, au dépassement de soi.
Entrez dans le stade et venez découvrir une décoration archi-travaillée. C’est qu’il y en a eu des balades dans les brocantes, puces et autres vide-greniers ! Quilles, poids, ballons, gants de boxe, médailles, coupes, photos d’époque, on ne sait plus où donner de la tête tant il y en a.
L’humour est toujours au rendez-vous. La cuisine a été rebaptisée “la salle de sport”. Pendant que je la prends en photo, le cuisinier me raconte une blague. La bonne humeur est de mise ici.
Mais nous sommes avant tout là pour découvrir leur cuisine. A vos marques, prêts ? Partez !
Plusieurs feuilles Bristol font office de carte : original mais pas très pratique puisqu’il faut enlever un gros trombonne. Les propositions sont alléchantes, tant sur l’ardoise du jour que sur la carte.
Je choisis le saumon (oui je fais léger car j’ai repéré un dessert très appétissant !) et mon invité opte pour une suggestion du jour : une salade de légumes aux agrumes.
Suite à un petit problème de commande, mon entrée se fait longuement attendre. Allez, on leur pardonne, l’équipe était en rodage puisque le restaurant venait d’ouvrir quelques jours avant.
Mon saumon mariné est épais, la crème à l’aneth très gourmande et j’apprécie les “copeaux” de concombre qui parsèment mon entrée. En face de moi, la salade est composée de mâche, d’aubergines, le tout recouvert de morceaux d’orange. Belles couleurs dans l’assiette.
Entrées de 6€ à 13€.
Le mignon de porc séduit tout de suite mon invité. Je me laisse tenter par la joue de boeuf. Le porc est parfumé au miel et à l’estragon et est proposé avec une bonne purée maison. Quelques rondelles de carotte décorent l’assiette. A première vue, ce sont des carottes vichy qui se révèlent être crues.
Ma joue de boeuf est servie dans une cocotte. Les petits légumes autour sont croquants et bien colorés. La joue braisée, les légumes et un soupçon de moutarde que je rajoute me font penser au plaisir que je peux éprouver lorsque je goûte un pot-au-feu maison.
Autres plats à la carte : bar grillé au curry et salade de légumes croquants, cocotte de légumes du marché au court-bouillon, belle entrecôte au poivre, selle d’agneau jus au thym, cheeseburger au cheddar. De 15€ à 24€.
Le dessert enfin !
Je me souvenais avec émotion du fameux sablé des Fils à Maman, il est aussi sur la carte des Athlètes.
Petits appétits s’abstenir. Imaginez un lit de petits Lu écrasés, surmontés de rondelles de banane emprisonnées dans du Nutella. Le tout recouvert d’une épaisse Chantilly.
Je le veux mon titre de championne, je finirai mon dessert ! Très regréssif, ce dessert ravira les palais sucrés.
J’ai tout de même un peu honte puisque mon ami commande l’assiette de pastèque au sirop de badiane.
Beaucoup plus léger que mon dessert ! Il apprécie les petits bouts de pastèque qui ont l’avantage de ne pas être servis avec leurs pépins.
Desserts autour de 8€.
La carte des vins est riche en rouges, propose quelques blancs et un rosé. Beaujolais, sud-ouest, Provence, Bordelais, toutes les régions sont représentées.
Les vins en dessous de 30€ sont disponibles à la ficelle et quelques références le sont au verre. Pratique, surtout pour le déjeuner. Bouteilles de 24€ à 44€.
On passe un bon moment aux Athlètes. Le service, un peu lent, va sûrement s’améliorer. Le cadre, les suggestions du chef, les produits, tout est réunit pour que ces Athlètes montent sur le podium.
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