C’est au coeur de Bercy, à mi-chemin entre la Cour St-Emilion et le métro Bercy que l’on trouve Da Mastroianni, petite merveille de vrai restaurant non pas italien, mais plutôt calabrais, avec des spécialités comme vous n’en avez jamais mangées !
Tout d’abord, pourquoi Mastroianni ?
Parce qu’il s’agit d’un restaurant italien et puis qu’il se trouve à deux pas de la Cinémathèque. Antonio Magnone est tombé amoureux de l’endroit il y a cinq ans, venant tout droit de sa Calabre natale et y a ramené femme, frère, chef Valerio et tutti quanti !
L’ambiance simple, conviviale et familiale saute aux yeux dès l’entrée, petite musique de fond, pieds de table en bois blanc style rococo décadent, nappes en lin brun et grège, miroirs dorés, grand mur en briques rouges New York style, chaises et bar en bois foncé.
Une grande baie vitrée qui ouvre sur la terrasse de 12 places, c’est animé, çà sent bon, on est en Italie.
Sur une grande table, dans la salle de 60 couverts, un déballage de bouteilles de vin minutieusement choisies par Antonio, l’enfant du pays, sous l’œil attentif de Sophia Loren, Alberto Sordi et bien sûr, Mastroianni en noir et blanc.
Vins italiens magiques comme le Barolo ou l’Amarone della Valpolicella, le Falanghina blanc ou le Lacryma Christi rosé.
Essayez en apéritif le Valpolicella Ripasso aux senteurs de magnifiques cépages comme le Corvina; le Rondinella et le Molinara.
Bouteilles de vin de 19€ à 65€
Verre de vin de 5.5€ à 7.5€
Antonio me sert une grande assiette de charcuteries maison : eh oui, il descend en Calabre pour fabriquer ses jambons !!!
Sopressata (saucisse épicée calabraise), jambon de pays, un genre de coppa au goût absolument divin qui fond sous la langue, accompagnée d’une belle focaccia à l’origan, sel et huile d’olive et d’un morceau de Pecorino qu’il faut manger avec une marmelade de pepperoncini pimentée, un vrai bonheur !
Les spaghetti aux gambas et rosa marina sont à tomber…évidemment, cuisson parfaite, je me crois à Naples, le concassé de tomates est sucré avec un vrai goût de tomates et Antonio m’explique que ce sont des tomates Pachino et San Marzano, les Rolls des tomates qu’il arrive à trouver sur Rungis.
Et puis un autre petit goût délicieux, la rosa marina : il s’agit en fait de ce que nous appelons blanchaille ou menu fretin, ce sont de minuscules bébés sardines et anchois translucides de 2 millimètres de longueur que l’on mélange aux pâtes… ils appellent çà le pesce ghiaccio marinato et ils le conservent dans un vinaigre de vin blanc additionné de piment.
Antonio me sert (je n’ai plus faim mais bon)… sa spécialité, il y tient : un polpo Sorrentina, un poulpe bien cuit dans de la tomate fraîche, ni trop mou, ni trop dur, cuit sous une croûte de pâte feuilletée en cocotte…on casse la crloûte et l’odeur s’échappe, qui rappelle la sauce armoricaine et remplit vos narines de délices…
La carte propose aussi un large choix de pizzas de 35cm de diamètre au moins, de saltimbocca au thon ou légumes, de tagliata, de pâtes, de salades et de de poissons.
Bien entendu les desserts sont tous maison, Valerio ne s’est pas trompé de métier, ils sont divins, notamment le tiramisù pas trop sucré, pas trop mouillé, pas trop alcoolisé, bien crémeux, bien frais et bien subtil et la panna cotta au coulis de bons fruits rouges.
Le repas se termine avec un excellent café bien mousseux de chez Seggafreddo et je peux dire que je n’ai relevé aucune fausse note dans cette belle cuisine passionnée et dans l’accueil adorable des serveuses et d’Antonio.
Son frère Francesco va bientôt ouvrir son restaurant « Il Covo » dans le 5éme arrondissement, rue Boutebrie, aux alentours de la première semaine de Mars.
Nous lui souhaitons bonne chance ainsi qu’à Antonio pour cette jolie prestation.
La maison propose au déjeuner une formule plat dessert à 14.5€ ainsi qu’un plat du jour à 8.5€ avec café 10€.
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