Yahmi, c’est une affaire de famille depuis 25 ans. La tante est en cuisine, la mère et son fils en salle.
Situé au sein du théâtre du Châtelet, côté entrée des artistes, le restaurant surprend d’abord par sa décoration.
Soignée, chic, la salle est habilement habillée par des matériaux bruts d’une part, et des éléments de décoration modernes d’autre part.
Comme ces énormes suspensions qui tamisent l’ambiance.
Ce ne sont rien d’autre que de grosses boules chinoises, mais customisées par la patronne avec de la résine.
Le résultat est bluffant !
Des bougies diffusent des fragrances de fleur d’oranger, on se croit ailleurs pendant un instant.
Et le sourire du jeune homme de la maison finit de nous convaincre : oui on en est presque sûrs, on va passer un bon moment.
Nous nous installons côté véranda parmi quelques belles plantes vertes pour découvrir la carte.
Quelques entrées, des couscous, des tagines. Le tout tient sur 2 pages. Nous avons le pressentiment que la cuisine de la maison est fraîche.
Nous laissons les briouats de côté pour commander le taboulé et la soupe chorba, idéale en ce mois de mai hivernal…
La soupe est réconfortante, bien parfumée et riche en pois chiche. J’oublie rapidement les bouillons insipides déjà goûtés ailleurs.
Une chorba, c’est gourmand quand c’est bien réalisé.
Le taboulé ne démérite pas. En guise de semoule, du boulgour, délicieusement parfumé à la menthe fraîche et au citron.
Entrées 8,50€ à 18,50€.
Couscous et tajine pour la suite bien sûr mais lesquels ?
Toutes les propositions sur la carte semblent bien appétissantes. Tagine d’agneau aux beignets d’aubergine, tagine de canard à la cerise et pistache, un autre à l’abricot et aux dates.
J’opte pour le tagine kefta afin de goûter les boulettes maison. Et en face de moi, on se décide pour le couscous 4 viandes.
Le tagine arrive bien crépitant dans son joli plat, le couvercle se lève et d’un seul coup s’échappent de doux effluves d’épices. Pommes de terre, œuf, carottes nagent autour des petites boulettes kefta : légères et subtilement parfumées.
Le tagine est copieux, mais je n’en laisserai malgré tout pas une miette… ou une boulette !
En face de moi, on apprécie un couscous à la semoule très fine, aux viandes bien saisies. Les légumes sont présents en quantité et ce bouillon a du goût ! 2 plats superbement réalisés.
Plats autour de 18€.
Bien sûr, nous avons encore été trop gourmands et l’appétit n’est plus forcément là mais nous ne pouvons refuser une salade d’orange à la cannelle et une part de moelleux aux figues, fait maison.
Desserts autour de 8.50€.
Bonne surprise pour le gâteau, de premier abord très dense mais constitué d’une génoise tout en légèreté.
C’est la belle surprise du mois de mai.
Un emplacement de choix, une équipe parfaite dans son rôleune cuisine familiale franche et honnête, le tout dans un décor ravissant.
Nous étions comblés !
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