Blue Elephant

Très bon Restaurant
FERMETURE DÉFINITIVE !
Cette ambassade de la cuisine Thaï à Paris a définitivement fermé ses portes en 2020, le COVID aura eu raison de cet endroit au décor paradisiaque en plein Paris
Panoramique du restaurant Blue Elephant à Paris

" Une ancienne Institution Thaï à Paris "

Poussez la porte du restaurant et vous serez immédiatement transporté au royaume du Siam.
Une salle magnifique ornée de plantes tropicales, un des restaurants thaïlandais les plus chics de la capitale.

On ne peut qu'être impressionné par le décor, le restaurant est vaste et il est agréable de s'y promener à la découverte des petites salles placées ici et là à différents niveaux.

La cuisine y est délicieuse, et The Blue Elephant Cooking School située au coeur de Bangkok n'y est pas pour rien.

Le service est professionnel et tous les acteurs en salle sont en costumes traditionnels, pas de sourires expansifs mais nous avons eu la chance de tomber sur un monsieur charmant qui nous expliquait comment l'entretien de tout ce petit univers était compliqué et long : le résultat en vaut la chandelle en tous les cas.

Jolies tables, tout est personnalisé au nom du restaurant. Ambiance tamisée dans certains coins du restaurant.

De la table où nous étions, en entrant juste à droite, nous sommes plutôt tranquilles et apprécions déjà la végétation dominante. Plus au fond de la salle, la vue sur un joli pont asiatique est aussi très appréciable.
En étudiant la carte en détail et les différents tarifs surtout, nous nous sommes lancés sur le menu Royal qui nous paraissait être un très bon compromis : 48€ par personne sans la soupe, et 52€ avec la soupe, mais sans boissons. C'est un menu qui nous propose un voyage gastronomique composé par les chefs et nous faisant découvrir la cuisine thaï à travers un assortiment de plusieurs spécialités.

Pour se mettre dans l'ambiance, nous avons quand même pris 2 cocktails. Une jeune noix de coco fraîche à 9.50€, servie comme en Thaïlande, entière et percée juste assez large pour que j'y déguste le delicieux jus de ce fruit à la paille et que je puisse y découper à la cuillère la tendre chair fondante : simple mais original et dépaysant.

La Pina Kho Lada à base de rhum Bacardi, jus d’ananas et jus de coco frais est aussi très fin à la dégustation et bien dosé, à 10.50€. Sinon, kir maison à 6.50 et bière Singha à 7.50€. Un petit grignottage est associé à l'apéritif : 2 petits bols en feuille de babanier garnis de légumes finement coupés et assaisonnés, un petit beignet de crevette et chips de crevette aussi bien dorés.

Il est temps maintenant de commencer notre voyage gustatif avec les entrées.
Une assiette avec un fond en feuille de bananier arrive avec nos différentes entrées, chacune en double.

Le Dim Sim est un chausson de poulet au crabe et au gingimbre qui a été cuit à la vapeur dans un panier de bambou assez fin à la dégustation.

Du chiken satee qui est du blanc de poulet mariné et présenté en brochette : la volaille est bien grillée et goûteuse.

Les petites Bouchées Narai légèrement soufflées aux crevettes et calamar sont goûteuses tout en légèreté.

Le Rouleau de printemps fourré de vermicelles, de poulet et de légumes qu'il ne faut pas hésiter à tremper dans les différentes sauces servies en parallèle pour pimenter un peu plus au palais.

Et la Salade de vermicelles est rafraîchissante en effet, agrémentée de poulet et de crevettes épicées : l'ensemble est en effet assez piquant.
Suit la soupe, 2 recettes proposées donc chacun la sienne : la Tom Yam Khung que j'ai souvent fait moi même à la maison et la Tom Kha Kai : la première relevée de crevettes géantes à la citronelle, beaucoup plus raffinée que la mienne, et l'autre qui se révèle être un bouillon de poulet relevé à la pulpe de noix de coco.

Notre choix est fait : Tom Yam Khung explose beaucoup plus en bouche, entre l'acidité de la citronelle, la douceur de la noix de coco et le curry rouge qui apporte ce côté très piquant et qui nous a enveloppé de chaleur.

Arrive ensuite la farandole de plats : 5 plats et 3 accompagnements.
Le Massaman d'agneau qui serait la spécialité par exellence du Sud musulman : de tendres dés d'agneau mijotés dans une sauce riche et douce, avec de beaux morceaux de noix de cajoux, assez crémeux et délicieux.

La Salade de boeuf, grillé et émincé, est assaisonnée d'herbes thaïes, de citron vert et piments : jolies couleurs et très parfumée.
Les Cuisses d'émeraude sont en forme de samosa : ce sont des dés de jeune coq marinés puis enveloppés dans une feuille de "bai toey" fraîche, avant d'être cuit. C'est très bon au goût. Le Ban toey ou "pandamus" est une plante tropicale qui est utilisée pour parfumer les plats et desserts.

Le Pla Samrod qui est le plat le plus relevé de tous ceux proposés, est du filet de poisson frit nappé d'une sauce relevée aux oignons et aux poivrons : on ne l'a pas trouvé très relevé.

En accompagnement et pour associer les différents goûts, du riz sauté à la chair de crabe, crevettes et oeuf, une petite sélection de légumes croquants sauté au wok et du riz blanc parfumé au jasmin.

Si chaque dose peut vous paraître un peu réduite, je vous rassure, nous sommes satisfaits à ce moment là.
Le magnifique dessert que nous souhaitions léger arrive et nous sommes ravis.

Fruits frais typiques sont au rendez-vous : fruit du dragon pas trop sucré mais juteux, ananas, papaye, melon fondants, une petite boule de glace coco et une petite part de gâteau de semoule.

Ce sont bien les desserts que l'on trouve à tous les coins de rues de Bangkok et que l'on peut déguster à longueur de journée, à toute heure. Que du bonheur!

D'autres bons desserts sur la carte comme le Roum Mitt (chataîgnes d'eau et fruit du Jacquier, servis dans un lait de coco parfumé) ou la Banane et son sorbet, délicatement parfumés au Whisky Thaï « Mekhong ».

Pour accompagner notre repas, une bouteille de Bandol 2009 rosé, à la robe pâle, à peine fruité et très frais, se vidait au fur et à mesure de nos découvertes.
Karl Steppe, qui a fondé le concept de cuisine de restauration Blue Elephant (cuisine royale thaïe) et les sommeliers du Blue Eléphant sont allés à la rencontre des vignerons, pour élaborer les cuvées “Blue Elephant”.

La carte est donc très riche : bouteilles de 25 à 97€. Quelques références exceptionnelles vous sont aussi proposées comme un Château Margaux 1998 à 492€ ou un Pomerol "Pétrus" 1994 à 1134€.
Nous avons passé un bon moment au Blue Eléphant, le cadre et les saveurs nous ont bien plus. Nous n'avons pas forcément retrouvé le côté piquant que nous avons connu à Bangkok mais les parfums sont là.

Même si en faire notre cantine paraît peu probable vu les prix élevés, y aller au moins une fois pour découvrir le magnifique cadre ou pour une soirée très particulière avec la famille ou des amis, l'effet est garanti en tous les cas.



Restaurants de cuisine Thailandaise à Paris

cuisine : Thailandaise

spécialités du restaurant :

  • Salade de papaye
  • Laab Saumon
  • Crabe mou samoon praï
  • Crevettes au poivre noir
Bijoux en Argent de chez Heroes Design à Paris

Tarifs de la carte :

  • Gamme de Prix :
    Entre 30 et 60 €
  • Moyens de paiement :