Avant de vous parler de ma soirée dans ce joli bistrot, un tout petit rappel sur l'histoire de la rue Monge.
Cette longue rue (1260m), qui tient son nom d'un des fondateurs de l'Ecole Polytechnique et mathématicien Gaspard Monge (1746-1818), fut tracée en 1860, en absorbant un tronçon de la rue Saint-Victor.
En 1869, lors des travaux, furent mis au jour les vestiges longtemps chechés des arènes de Lutèce.
C'est donc dans cette rue, à deux pas de la station de métro Censier Daubenton et de la rue Mouffetard, qu'est situé, au 119 bis, Le Bistrot LILI qui vient de changer de propriétaire depuis le 1er décembre dernier.
C'est maintenant Michel, un chaleureux méditérannéen, qui, après avoir tenu le bar "Chez Camille" dans le quartier des Abesses, est le nouveau maître des lieux. Sa formation à l'école hôtelière n'a fait qu'aviver son désir d'ouvrir un restaurant sans toutefois lui faire oublier ses premières armes de patron de bar. Aussi, n'est-ce pas un hasard si cet établisssement offre une alliance, plutôt réussie, entre l'ambiance bar, avec un petit côté "lounge" (endroit chic d'un hôtel où l'on peut se délasser en buvant un cocktail) avec celle d'un restaurant.
Une salle spacieuse, aux belles boiseries et aux murs et aux sièges (banquettes et chaises) où les couleurs ocre, blanche et crème prédominent, permet d'accueillir 52 convives, la terrasse, chauffée, pouvant, elle, en recevoir 61.
Amatrice de poisson et de vin blanc, Mireille, après avoir failli prendre le Parmentier de cabillaud, salade, a apprécié, tout en dégustant un Côteau de gennois bien fruité, l'Escalope de Haddock, beurre blanc, confit de choux rouge, belle tranche de poisson servie sur un lit de choux rouge confit, ce dernier atténuant avec bonheur le fumé du haddock.
Quant à moi, hésitant entre la superbe Côte de boeuf (350g), frites, salade,et la Cocotte de Poitrine de veau rotie, petits légumes à l'estragon, j'optai finalement pour cette dernière et ne l'ai pas regretté: tendreté de la viande généreusement servie dans une cocotte en fonte avec des navets, des carottes et des petites pommes de terre, tous au bon goût de légumes frais, un déliceux plat de grand-mère avec, en plus, un petit verre de Côtes du Rhône, corsé à souhait. .
Pour le dessert, nous avons eu la chance de pouvoir profiter des conseils gourmands de Morgane, la ravissante compagne de Michel qui, bien que travaillant dans le théâtre mais issue d'une famille d'hôteliers,vient en fin de semaine retrouver ses racines.
Aussi Mireille s'est-elle délectée de la spécialité maison, un délicieux Tiramisu aux spéculos (patisserie italienne au mascarpone, arômatisée au marasquin, à laquelle Christophe ajoute des spéculos, petits biscuits à la texture granuleuse) présenté dans une coupe alors que je me régalai d'un Clafoutis, griottes et pistache, servi chaud , la pistache se mariant agréablement avec les griottes.
Nous aurions pu également nous laisser tenter par la Crème caramel ou la Tarte coco chocolat qui étaient également à la carte.
En conclusion, une adresse à découvrir pour venir y déguster une cuisine traditionnelle de qualité dans une ambiance à la fois "cosy" et chaleureuse.
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