Ouvert fin 2011, le bistrot chaleureux de Pierro et Julien fait déjà salle comble le midi.
En deux mois seulement les deux sympathiques garçons ont déjà leurs habitués.
Pourquoi ? La réponse est simple : c’est très bon, rapide, abordable, le service est dynamique, ultra attentif et le cadre très convivial.
Qui dit mieux ?
Le Bizetro (jeu de mot avec le nom de la rue) jouit d’un décor simple mais élégant : banquettes, mobilier en bois, tableaux colorés mis en valeur par un habile jeu de lumières. Sur la droite un zinc vous accueille.
Des saucisses finissent de sécher en compagnie des piments d’Espelette, les terrines de campagne et les rillettes maison attendent d’être dévorées, Pierro s’occupe de conseiller les vins à ses clients et Julien s’active en salle pendant que le chef, Luc Robuste, surveille la cuisson de ses plats dignes de la grande tradition bistrotière.
La commande est prise rapidement, directement sur la nappe, un peu à la “Chartier”. Terrine et rillettes, nous ne pouvons résister. Nous laissons de côté les poireaux vinaigrette, les oeufs mayo et les harengs.
Les portions sont gargantuesques, les gros appétits seront ravis. Les rillettes d’oie sont fondantes, absolument pas grasses, on se passerait presque de pain.
La terrine tient ses promesses, on nous l’annonçait au poivre, il est présent.
Julien a l’oeil partout : les carafes sont apportées sans avoir à réclamer et la corbeille de pain se remplit comme par magie.
Tout est bien tentant pour la suite : foie de veau, petit salé aux lentilles, poivron farci, filet de turbot, andouillette AAAAA, pavé de boeuf… Mon foie de veau est commandé, ainsi que le petit salé. Comme les entrées, les assiettes sont généreuses.
La cochonaille repose sur les lentilles agrémentées de carottes. Echine, saucisses, tout est là. Un plat réconfortant en cette journée pluvieuse.
Silence absolu en face de moi, j’en déduis que mon invité se régale, il n’en laissera pas une miette, ou plutôt… une lentille, pour le plus grand plaisir du chef.
Mon foie de veau est cuit exactement comme je l’avais demandé : “un tout petit peu plus que rosé”. Bien . La purée maison manque un peu de lait, on est plus dans l’écrasé de pommes de terre.
Gâteau au chocolat, clafoutis à l’ananas, les gâteaux font les yeux doux aux clients sur le bar.
Je leur préfère un riz au lait nappé de caramel au beurre salé maison. Le riz ressemble à celui de ma grand-mère : crémeux, les grains se tiennent encore. Servi tiède évidemment !
Le clafoutis est bon puisque préparé avec un ananas frais, cela fait toute la différence.
La rentrée 2012 a été plus que morose, merci aux trois garçons du Bizetro pour cette parenthèse gourmande.
Les habitués les suivent déjà sur leur page Facebook afin de ne manquer aucune soirée : huîtres, foie gras, beaujolais, bouillabaisse, ils sont prêts à tout, même à se déguiser !
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