Le Casa est situé dans une jolie petite rue piétonne aux immeubles très bas dans ce que l’on appelle « le village de Charonne ». C’est vrai que l’on se croirait en province : c’est calme, pas de voiture, des petites impasses partout : un bien joli quartier au cœur du 20eme arrondissement.
Omar, le patron, a ouvert le Casa début 2010. C’est un projet qu’il nourrissait depuis longtemps et tous les détails ont été soigneusement pensés. Tons marron et écrus sur les murs, nombreux petits tableaux, narguilé, paravents. La décoration est chaude sans tomber dans le côté « kitsch » de certains restaurants orientaux. En un mot, c’est élégant.
Omar a voulu proposer à ses clients que du bon : ici que des produits frais, de la viande de qualité, pas de semoule 1er prix, des entrées et des desserts soignés. Une attention particulière a même été donnée à la vaisselle et à la carte. Tout donne à penser que le projet d’ouvrir un restaurant tenait énormément à cœur au sympathique patron.
Pendant que nous découvrons la carte des couscous et des tagines, nous picorons des kemia : assortiment pour l’apéritif fait de carottes et de pommes de terre relevées et parfumées au cumin.
Nous choisissons en entrée une pastilla et des briouates. La pastilla est une petite galette en forme de losange fourrée au poulet avec des amandes, de la cannelle, du sucre et des œufs. Original de déguster une entrée sucrée ! Mon invité s’étonne d’apprécier ce mets alors qu’il déteste la cannelle, comme quoi quand c’est bien cuisiné tout est bon !
De mon côté je découvre la farandole de briouates (des petits samoussas) : poulet, thon, fromage et viande hachée. Ce sont des petits triangles faits de feuille de brick et fourrés. Un petit goût subtil de coriandre accompagne l’ingrédient principal.
Le fromage est fondu, c’est le meilleur des 4 pour moi et la feuille de brick est très fine. Mes 4 petits feuilletés sont proposés avec une méchouia : une salade de tomates et de poivrons grillés, servis froids, c’est frais et cela se marie très bien aux briouates.
Entrées de 5 € à 10 €.
Le choix pour le plat se fait rapidement : couscous kefta (boulettes) pour moi, tagine d’agneau aux figues pour mon invité. Les derniers couscous testés dans Paris ont été un désastre, je prie pour que celui-ci relève le niveau.
Une grosse soupière avec louche assortie arrive, toute fumante. Ce sont les légumes et le bouillon du couscous ! Une autre assiette arrive : la semoule : c’est encore pour moi ainsi qu’une petite assiette avec des raisins, des pois chiches et de la harissa, et enfin une petite coupelle avec mes 3 boulettes maison : quel programme ! Je ne sais pas quoi me servir en premier. Les boulettes sentent délicieusement bon, c’est sûr, elles sont maison.
Mon invité découvre son tagine brûlant et fumant : une bonne odeur d’agneau cuit marié aux figues et aux pruneaux s’échappe à peine le couvercle soulevé.
Besoin de préciser que l’on se régale ?
Les boulettes sont fines, pas grasses, les grains de semoule se détachent bien les uns des autres, les légumes sont bien cuits, j’en reprends. C’est dangereux le couscous, on a du mal à s’arrêter ! Cela me réconcilie avec ce plat, cela faisait longtemps que j’avais abandonné l’idée d’en manger un vrai, un bon.
Nous goûtons avec nos plats un vin rouge algérien, un Château Tellagh. Plusieurs vins marocains sont à la carte comme le Boulaouane (17 €), 4 autres références algériennes de 17 € à 28 € et 2 références françaises à 16 € et 26 €.
Comment avoir encore faim après tous ces mets délicieux ? Omar nous propose donc de goûter le Baghrir : une crêpe de semoule, à partager à 2. Nappée de miel, recouverte d’amandes et accompagnée d’une boule de glace, la crêpe est légère, on voit même les petites alvéoles dues à la cuisson.
Un petit thé à la menthe clôt le dîner, nous demandons à Omar de transmettre nos compliments à son chef Mohammed.
Le Casa est définitivement à recommander pour les amateurs de cuisine marocaine, fine et délicate.
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