Deuxième visite en 18 mois, et l'impression reste la même: une auberge de province à cinq minutes de la République Paris 11e, avec ses grosses poutres, ses immenses saucissons pendant du plafond, ses nappes et ses serviettes à carreaux marrons.
Avec un service toujours souriant, très attentionné, presque maternant.
Deux petits bémols, pour les gros sensibles dans mon genre: l'ambiance est "très vivante"... mais je n'en ai pas souffert.
Ici, on fait dans le classique lyonnais avec des pointes vers les Pyrénées.
Si, à la carte, il faut compter autour de 50 euros (hors boisson), il existe un menu épatant à 28,50 euros (libations en sus) sous le signe, non pas du copieux, mais du pantagruélique !
Et que ce soit les entrées, les plats ou les desserts, pas moins de 8 choix vous attendent.
Par exemple, en entrée: cochonailles, harengs pomme à l'huile (= deux immenses filets tièdes), oeufs brouillés piperade (= pas assez de légumes et pas assez corsée à mon goût).
Comme plat, vous opterez pour son cortège de spécialités Lyonnaises, notamment pour un saucisson chaud pommes tièdes (excellent), un foie de veau moutarde, un cassoulet (quand y'en a pour un, y'en a pour trois), un pied de porc pané ou un sabodet vigneronne (en VF, un saucisson de tête de porc mariné au vin rouge).
Quid des desserts ? Ils ne nous ont pas enthousiasmés, mais avions-nous encore de la place après cette ode à Gargantua ?
Vous pourrez par exemple terminer avec un colonel, une coupe vigneronne... à moins qu'un demi St-Marcellin ne vous séduise ?
Cette chaleureuse auberge Pyrénées-Cévennes, où il est prudent de réserver, n'est probablement pas le lieu idéal pour déclarer votre flamme.
Par contre, une équipe de rugby y passera une plaisante troisième mi-temps.
Fermé samedi midi + dimanche.
(Merci à Carpe Diem pour son article)
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