Voilà un lieu qui nous transporte vraiment ailleurs.
Nous sommes complètement isolés des rues parisiennes puisque nous descendons au sous-sol du Musée Maillol.
Le Musée Maillol est le projet d'une vie entière, celle de Dina Vierny. Elle a créé sa fondation pour rendre publique l'oeuvre de Aristide Maillol, sculpteur pour qui elle a été le modèle durant les 10 dernières années de son oeuvre et de sa vie.
Rassemblant les plus belles sculptures et peintures de l'artiste, le Musée Maillol propose aussi des expositions temporaires de l'art des XXe et XXIe siècle.
Pour changer de la plupart des lieux d'exposition où souvent les sandwichs sont proposés pour la pause déjeuner, une vraie cuisine nous attend ici.
Le restaurant du musée Maillol, "la Cortigiana" offre une carte entièrement italienne et s'adapte aux régions de l'exposition du musée Maillol.
Vous y avez accès, même sans visite, à condition de réserver afin de vous signaler à l'entrée du musée.
Nous sommes donc guidés vers les caves voutées qui abritaient, dans les années 50, les loges et la cuisine du cabaret "La Fontaine des Quatre-Saisons".
Aujourd'hui, cette cave est un havre de paix avec ses pierre apparentes sublimées par un éclairage tamisé, des tables joliment dressées et fleuries, une belle statue de femme nue, ronde et sensuelle, qui reste dans le thème...
Je me lance donc dans le détail des antipasti.
Parmi le lard de Colonnata sur tartelette di cecci (de pois chiche), la pappa al pomodoro (soupe de tomate tiède de Florence) et la finocchiona de Toscane... , je tente le Mille-feuille de lotte, fenouil et croustillant d'orange. Ce plat a beaucoup de succès apparemment, je le vois souvent sortir de cuisine.
Les ingrédients sont en effet superposés mais ça ne ressemble pas vraiment à un mille-feuille. Le poisson à la texture très fine et plutôt maigre a bien mariné. Il est recouvert de tagliatelles de fenouil qui relèvent le goût de la lotte et de persil, le tout assaisonné d'une légère sauce acidulée.
En accompagnement, purée d'olives noires et chair d'orange qui donneront plus de corps à la dégustation.
Je ne me souviens pas de la partie croustillante par contre.
Côté plats, les ravioli de châtaigne, cèpes et magret de canard ont beaucoup d'amateurs, gnocchi au potiron et amaretto, lasagne à la bolognaise, pici au pesto maison (comme les spaghetti mais plus épais)...
Je tente plutôt le risotto aux épinards et lard de Colonnata, lard que je ne connais pas encore!
L'assiette que arrive est très jolie, le vert domine, on voit bien le lard se dorer la pilule autour du riz et une tomate cerise y met de la gaité.
J'arrive au dessert et j'ai l'envie de finir léger.
On me conseille le tartare de fruits de saison, sablé et quenelle de mascarpone. J'oublie donc le tiramisu classico, la pannacotta aux fruits rouges ou le risotto à la vanille, crème au chocolat et poires caramélisées bien tentants également.
Mon dessert arrive posé sur une ardoise. C'est un sablé assez épais qui supporte un lit de dés de pomme verte, rouge et du kiwi principalement.
Il est recouvert d'un nuage de mascarpone, vraiment très aéré.
Le cuisinier est italien et c'est appréciable, il connaît et manie bien ses produits.
Il est possible de privatiser les lieux et de faire des menus groupe.
Le cadre est très sympathique pour le faire, même sans aller au musée.
J'ai apprécié la musique italienne qui sortait des cuisines, la résonance dans ces caves est particulière. Sans musique, les voix qui résonnent seules rendraient le lieu trop solennel à mon goût.
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