Le Bon Bec - Wine Restaurant Bistro

Comme le veut la tradition, la carte varie en fonction de la saison. Vous pouvez aussi jeter un oeil sur le tableau : la maîtresse des lieux vous suggère chaque jour les "Retours du Marché". Des produits frais, donc.
 
Plusieurs aspects laissent de bons souvenirs à nos papilles : de l’entrée au dessert, tout est fait maison et à façon.

L’autre bonne surprise : le Bon Bec propose des grands crus, au verre !

Dans l’assiette, la tradition est de mise.
Si vous n’y connaissez pas grand chose mariage vin/plat, vous êtes assis à la bonne table, on saura vous conseiller.
Vous pouvez faire confiance au choix éclairé de madame Jaemi Rhee, diplômée d’œnologie et première journaliste coréenne spécialisée dans le vin et la gastronomie...
 
En entrée la terrine maison à la confiture d'oignons (7.5€), est digne de ce nom. Bien servie, avec son pot de cornichons, et son pain bien croustillant.
 
Un poil plus chère, on se laisse tenter par la tranche de foie gras poelée sur son lit de lentilles du puy (10.90€) : les produits sont satisfaisant, dommage que les lentilles soient un peu trop tièdes.
 
Une autre recette fameuse, qui disparaît presque des tables de bistros parisiens : les oeufs en meurette à la bourguignonne (7.5€).

Les plats maintenant. La cassolette gourmande de poisson (18.50€) est servie comme chez maman.
Elle colle au concept du restaurant : un côté tradition qui rime avec un raffinement certain dans sa préparation. Les légumes délicieusement croquants, le fumet au goût bien corsé et marin nous a  emballé !
 
Les amateurs de ce plat atypique ne seront pas déçus : la célèbre andouillette AAAAA présentée bistrotièrement sur sa planche en bois et accompagnées de ses frites maison mèneront à bien leur mission !

Même si nous ne les avons pas testé, les traditionnels boeuf bourguignon (15.50€) et filet mignon de porc aux pruneau semblent tout aussi appétissants.
 
Petite déception sur la charlotte d'agneau aux aubergines, qui présente bien mais un peu trop salée à notre goût... remarque faite au patron qui, dixit, suivra l'affaire de près.

Le meilleur pour la fin : nous ne résistons pas à l’appel des desserts.
Sans hésiter en regardant la carte, le fondant au chocolat et sa crème anglaise ne nous a pas déçu.
 
La poire au vin, dans son jus d'épices douces était fondante à souhait et bien parfumée, un classique qui fait toujours plaisir.
 
Les autres douceurs restent dans le classicisme que l’on apprécie: tarte fine aux pommes, crème brûlée à la vanille bourbon, nougat glacé...

Pour accompagner votre repas, faites confiance au choix éclairé de madame Jaemi Rhee.

Chaque mois, ce bistro pop sélectionne pour vous 16 vins fins, à déguster au verre donc, en provenance des régions les plus réputées en la matière. Il y a aussi les classiques de la vallée du Rhône ou de la Loire.
 
L'imposante machine à vin (une des rares à Paris) permet de garder dans des conditions optimales les vins.

Ne vous fiez pas à la grande modestie de Jaemi, ses sélections sont fort avisées et ne donne pas dans l'élitisme, mais plutôt dans le plaisir !
Pas de "grands crus" à prix vertigineux, mais des trouvailles à tarifs accessibles : les verres s’échelonnent de 7 à 14€.