Ouvert en 2007, le Framboisy a remplacé un repère anglais à l'esprit 1950. Françoise, la patronne des lieux, a tout refait..
C'est un très bel établissement que nous découvrons, à la décoration sobre et chic.
Le monte-charge d'époque attire tout de suite l'oeil puisque son mécanisme est apparent, chose rare de nos jours.
Une multitude de petites tables en bois accueillent les clients..
Poutres beiges, faux plafond aux spots intégrés, jolis tableaux, tout cela sur fond de musique classique ou jazzy, que Françoise sélectionne elle-même en préparant ses petites compilations.
La carte est présentée sur une ardoise, fidèle à l'esprit bistrot. Quelques plats sont pérennes mais le chef aime varier les plaisirs et la carte change souvent, au gré de ses envies et du marché.
Je commande en entrée un demi-avocat sur salade. C'est simple mais je raffole des avocats. Je prie pour qu'il soit présenté simplement, avec juste une petite vinaigrette car c'est comme ça que j'aime les déguster. Mon voeu est exaucé ! Un demi-avocat trône au-dessus d'une salade. Ce n'est pas une vinaigrette mais une persillade qui l'accompagne.
Bravo au chef pour l'assaisonnement ! Françoise me confie qu'il excelle dans tout ce qui est préparation de sauces, j'acquiesce.
Pour la suite, cela s'annonce plus compliqué car à priori tout me plaît : curry de poulet, confit de canard, salade de chèvre chaud, gratin de légumes spécial végétariens...
Je choisis finalement la bavette grillée aux herbes et en face de moi on se laisse tenter par les gambas en persillade, toujours elle !
La bavette provient cette fois encore d'un très bon fournisseur. Françoise à le don de très bien s'entourer. La viande est saignante comme demandé, et tendre. Servie tout simplement avec quelques pommes de terre à l'eau. Les herbes de Provence sur la viande donnent le ton, on se croirait dans le sud de la France.
Les quatre gambas, elles, sont servies avec du riz et des petites lamelles de poivrons, toujours très bien assaisonnées. Le chef manie très bien les plats indiens, ayant vécu à Londres, et il concocte toujours un plat spécial "veggie", comprenez pour les végétariens.
Nous goûtons avec notre plat un pinot noir qui se marie aussi bien avec ma viande qu'avec les gambas. Les vins sont sélectionnés avec attention. On note une majorité d'AOC, de vins bio et de vins de femmes, les viticultrices sont en effet à l'honneur ! Quelques vins de Bourgogne de 22 € à 39 €, des vins du Jura comme les maisons Trousseau ou Poulsard à 18 €, mais aussi du Languedoc, de la Loire et quelques vins jaunes ou de paille. Possibilité d'être servi au verre pour 6,50 €.
J'ai envie de finir sur une note fruitée, je commande donc l'ananas frais et conseille fortement à mon invité de choisir le fondant au chocolat maison afin d'y plonger ma cuillère avec gourmandise.
Françoise nous prévient des 10 minutes d'attente pour le fondant car il est fait "minute" nous précise-t-elle. Nous n'y voyons aucun problème et on imagine déjà le premier coup de cuillère et le chocolat qui se répand dans l'assiette. C'est exactement ce qui nous est servi, un fondant dans tous les sens du terme : il fond dans la bouche et dans l'assiette !
On souhaite un bel avenir à l'équipe du Framboisy : Françoise et son tout jeune chef James, qui excelle en cuisine du haut de ses 22 printemps.
La terrasse pour les beaux jours est d'un calme olympien, idéal pour profiter des charmes du Marais sans en subir l'agitation.
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