Non loin du cimetière du Père Lachaise et de la place Gambetta, le Stendhal, dans la rue du même nom, est entre le petit bar de quartier et le routier de province dans lequel on s’arrête rapidement manger sur un coin de comptoir.
Dans ce petit bistrot vieux de 60 ans, à la décoration inchangée, les habitués tutoient le patron et discutent au bar, tandis que dès 12h30 les tables commencent à se remplir.
La carte est au mur : une pour le midi, une pour le soir.
Le midi, ce n’est pas compliqué : quelques entrées typiques du bistrot, 2 plats du jour, quelques desserts.
Faisons notre choix parmi les classiques œufs mayo, salade de chèvre chaud, salade de museau vinaigrette, crudités, terrine aux deux saumons, filets de harengs et charcuterie.
Les assiettes type cantine sortent vitesse grand V des cuisines.
On ne vient pas au Stendhal pour découvrir de la grande gastronomie bien sûr, mais pour se nourrir ou combler un petit creux.
Ce jour-là l’ardoise nous propose bavette sauce poivre ou sauté de porc au miel, avec toujours 3 propositions d’accompagnement : frites, salade ou petits pois.
Le choix est rapide ce sera sauté de porc pour l’ami qui partage ma table.
Je suis sur le point de commander la bavette quand je lis sur la carte du soir un plat sénégalais que j’adore : le maffé (viande marinée avec de la sauce arachide). Je demande une dérogation que j’obtiens et je découvre un bon maffé bien parfumé et gourmand dans mon assiette, parfait avec du riz.
Salade de fruits, moelleux au chocolat, café gourmand et crème caramel, les desserts sont tous faits maison, on apprécie l’effort.
Bientôt la maison ouvrira ses portes le dimanche pour proposer aux habitants du quartier un brunch, à découvrir aux beaux jours avant d’aller visiter le Père Lachaise.
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