Les Vignes du Liban

On connaissait déjà l’institution libanaise de Montparnasse : les Cèdres du Liban, présente depuis plus de 40 ans maintenant sur Paris.

Eh bien voici le petit frère : Les Vignes du Liban, plus au sud, dans le sympathique quartier de Vaugirard du 15ème arrondissement de Paris.

Le restaurant est tout en longueur, les tables en bois courent le long des fresques peintes à la main. Le tout est chaleureux.

Qui dit cuisine libanaise dit mezze. C’est festif les mezze, on a l’impression que les assiettes ne vont jamais cesser d’arriver : taboulé, fromage blanc, caviar d’aubergines, pizzas libanaises, houmous, chaussons aux épinards et au fromage, feuilles de vignes.

Chaque assiette est joliment présentée : citron, coriandre, paprika, persil… c’est ce genre de détails qui font la différence.

Un peu de pain pita tout tiède et la dégustation peut commencer.

Le houmous tient plus de la pâte que de la crème, ça change. J’apprécie de goûter une recette différente.
Le taboulé est fort en persil, le fromage des petits chaussons est bien fondu, le caviar d’aubergines a un délicieux goût fumé et enfin le fromage blanc se marie à merveille avec les chaussons aux épinards.
Comptez 6€ environ par mezze et 20€ pour un mezze complet et des grillades.

Nous passons ensuite aux grillades : deux brochettes décorent l’assiette ainsi qu’un petit dôme de blé concassé une salade. La viande hachée est bien parfumée et le poulet très tendre.
Mais ce que je préfère par-dessus tout et que je n’hésite pas à reprendre 3 fois c’est la fameuse crème d’ail : ferme et mousseuse, elle est idéale avec la brochette de viande hachée. Plats de 11€ à 18€.

Nous dégustons avec notre repas libanais un bon vin rouge : le Château Nakad, rond et idéal avec une association mezze/grillades.

Voici les desserts : pâtisseries orientales pleines de miel qui collent aux doigts (et on aime ça !) et dégustation du mouhalabieh : la crème traditionnelle à la fleur d’oranger. Desserts à 6€.

Un petit thé à la menthe bien sucré avant de repartir et nous avons la douce sensation d’avoir passé une bonne soirée, ce que nos voisins de table ne démentent pas.

On souhaite aux Vignes du Liban une carrière aussi prometteuse que leur grand-frère les Cèdres du Liban.